La première fois
- Mais moi aussi, ça me plaisait, mon chat !
Avoir ta tête entre mes jambes... Que tu me lèches... Quand on se
parlait pas et que j'étais chez moi, qu'il y avait personne... J'étais
dans ma chambre d'ado. Je me détendais, je pensais et repensais à toi.
Je m'imaginais déjà ce qu'il allait se passer, ce que l'on allait vivre.
Toi, tu étais là-bas, pas très loin de Lyon. J'étais en Bretagne.
J'attendais le grand jour, je t'attendais avec impatience, mon chéri. Le
téléphone rose... On se racontait nos fantasmes. On faisait l'amour à
distance. Je me caressais en t'écoutant me parler. Tu as une jolie voix,
Théo. C'était comme si elle me caressait. Et quand je t'écoutais me
dire... me raconter ce que tu me faisais... je me caressais les seins,
je glissais une main timide dans ma petite culotte. C'était si bon. Je
me sentais... J'ÉTAIS dévergondée. Je fermais les yeux, je faisais le
vide dans ma tête. Ta tête se plaçait malicieusement entre mes jambes,
tes yeux se braquaient dans les miens. Je me sentais en sécurité, je
n'en avais plus que pour toi. Et là, ce vendredi, presque à la fin de
l'été, il faisait beau en Bretagne. Tu te souviens que c'était l'été
indien, Théo ? Tu t'en souviens ? Nous, nous étions dans cette chambre
d'hôtel pleine de charme et c'était déjà faire l'amour, ce que l'on
faisait. Oh... oui. Et moi, j'étais si bien. J'étais allongée sur ce lit
douillet et tu me le faisais, ce cunni.
- C'était un bel été, mon amour. Un été placé sous le signe des
rencontres. De l'amour. De la sensualité. Du sexe. Et nous, nous nous
étions rencontrés. Et en ce début de septembre, j'étais rentré de mon
boulot de guide touristique. J'étais enfin là. Avec toi. POUR toi. Il
faisait très beau dehors et ce devait être bon de se promener en ville
par ce temps. Nous, on en avait décidé autrement. Oui... On avait décidé
de laisser notre amour naissant et notre désir incandescent éclater au
grand jour. Et là, c'était à mon tour de m'occuper de toi, jolie
coccinelle. Je voulais jouir de chaque instant. De chaque geste. De
chaque émotion. De chaque réaction. De chaque sensation. De chaque
ressenti. Et tu sais quoi, Bérénice ? Je voulais que tu en fasses
autant. C'est pour ça que j'ai volontairement, délibérément fait une
pause. Toi... Ça t'a étonnée. Tu m'as regardé. C'était comme si tu étais
frustrée. Comme si tu étais pas contente que je m'arrête en si bon
chemin. Bérénice... Bérénice, Bérénice, Bérénice... Nos séances de
téléphone rose ne t'avaient-elles donc rien appris ? Tu croyais vraiment
que j'allais m'arrêter là ? C'était vraiment mal me connaître si
vraiment t'as pensé ça. Tu savais que j'étais pas comme ça. Tu savais
que je serais l'homme le plus heureux, le plus fier sur Terre si je te
donnais un orgasme. Et la suite m'a donné raison, pas vrai?
- Ché... ri... Je n'en doutais pas. Simplement... et... effectivement,
ça m'a surprise que tu marques comme ça un temps d'arrêt. Je m'y
attendais pas. Mets-toi à ma place, joli oiseau. Ta bouche était sur mon
sexe. Ta langue me chatouillait, elle me caressait, me titillait, me
léchait et j'en voulais toujours plus. Et là, tu t'étais arrêté. Comment
ne pas se sentir frustrée ? Mets-toi à ma place, Théo. Mon petit ami me
léchait mon sexe. J'avais vu plus d'une fois ses yeux. Il m'aimait, je
lui plaisais. Il me léchait, je lui faisais de l'effet. Et là, il
s'était arrêté. Je n'étais plus aussi belle à ses yeux ? Il n'aimait pas
mes poils ? Mon sexe ne sentait pas bon? Tu sais que... une femme peut
se poser des questions quand ça se passe comme ça ? Tu m'as regardé, tu
m'as chuchoté un "Je t'aime, Bérénice. Si fort..." J'ai lâché prise,
j'ai poussé un gémissement et ce, même si c'était pas fait d'exprès.
J'ai sangloté. Toi, tu as compris. Tu as compris que c'était fort, ce
que je ressentais à ce moment-là. Tu as quitté mon sexe momentanément et
tu es venu m'embrasser, Théo. Tu avais compris... C'était ce dont
j'avais besoin. C'était le baiser le plus délicat qu'on m'avait jamais
donnée à ce jour. J'ai complètement perdu la tête. Je m'explique : tes
yeux dans les miens... C'était intense. Ils étaient rassurants,
protecteurs, tes yeux, mon a... mour. Je savais que j'étais
définitivement entre de bonnes mains. J'avais plus qu'à me laisser
aller.
- En aucun cas je t'aurais privée de plaisir, Bérénice et tu le sais. Tu
étais déjà une petite chose perdue. Tu es bonne à marier. Bonne à
baiser. Et... bonne à faire jouir. "Bérénice... T'as pas à avoir peur...
Je te veux aucun mal. Je veux ton plaisir. Je t'aime, ma jolie.
Fais-moi confiance." Ta réaction immédiate, ça a été de me regarder à
ton tour dans les yeux. Tu m'as souri. Tu as posé une main sur ma joue.
"Théo... Je suis toute à toi. J'ai totalement confiance en toi. Fais-moi
l'amour. TOI!" Ta main, elle s'est déplacée et elle s'est emparée de
l'une des miennes. De ma main droite. Tu l'as faite poser sur ton cœur.
Il battait à toute allure. "Mon cœur... Tu vois... Tu sens comment tu me
rends? Je suis à la limite limite du court-circuit. Fais-moi l'amour."
Ta main, elle s'est déplacée en compagnie de la mienne. Nos deux mains,
tu les as posées sur ton sein droit. Tu as eu comme une grimace et puis
l'instant d'après, tu as poussé un long gémissement. C'était très
éloquent. Ça se passait de mots. On s'est regardés. On s'est souri. Et
puis, on s'est embrassés. Tu me tenais la main et nos deux mains
jointes, conjointes, elles s'étaient posées sur ton beau sein droit,
blanc. J'ai poussé un long soupir. Là encore, c'était éloquent. "Ché...
ri... Ta main sur mon sein... Toi qui es au-dessus de moi... Fais-moi
l'amour. Je suis... Je suis prête. Tu m'entends, Théo? Je suis PRÊTE !"
Mon autre main, je l'ai posée entre nous. J'ai voulu savoir et
effectivement... tu l'étais... prête. J'allais te faire l'amour, Béré'
chérie. C'était plus qu'une question de temps à présent.
– Ché… ri… J'étais si bien. Tu prenais beaucoup de précautions. Tu
prenais soin de toi. C'était aussi simple que ça. Tes regards… Tes
gestes… Tes mots… Tes attentions… C'était tout pour moi. Rien que pour
moi. Ce lit était très confortable. Tu avais plongé notre chambre dans
la pénombre et tu avais joué avec l'interrupteur. Comme ça, les lumières
étaient tamisées et ça donnait un côté intimiste à cette chambre pleine
de charme. Nous y étions si bien. Et là, ces lumières… cette intimité…
moi qui étais confortablement installée, allongée… toi qui t'occupais de
moi inexorablement, consciencieusement… J'avais toujours les jambes
bien écartées, et toi… tu restais dans ta position de lécheur. Tu me
léchais bien. Oh… oui. Ce n'était que pur délice de sentir tes lèvres,
ta langue sur ma vulve. J'arrivais plus à me calmer. J'étais tellement
excitée. Je me sentais… J'ÉTAIS beaucoup mouillée. Je n'étais plus que
mon clitoris. Je pouvais plus rien faire à part me laisser aller.
J'avais plus qu'à te laisser me lécher, me manger, me bouffer, me
dévorer avec envie et gourmandise. Oui, Théo… C'était plus qu'une
question de temps. Tu avais raison. Tu avais tout fait jusqu'à présent
pour me mettre à l'aise. Tu étais allé jusqu'à placer un oreiller
derrière ma tête pour que ce soit encore plus agréable pour moi. C'était
la première fois dont j'avais tellement rêvé, mon chat.
– Mon amour… Bérénice… Tu le sais bien à présent. Ton bien-être et ton
plaisir sont les deux mamelles des priorités que je me fixe quand nous
faisons l'amour. À mes yeux, il peut pas en être autrement. Et ce
jour-là… pour notre première fois, c'était à ton confort et à ta
jouissance que je pensais. Limite… ça m'obsédait. J'avais plus que ça
dans ma tête, dans ma bouche. À ton tour de te mettre à ma place, Béré'.
Tu étais là. Tu étais allongée et tu semblais particulièrement à
l'aise. Tu portais plus que ton tanga en dentelle blanche. Je l'aimais
bien, tu sais ? Mais à force… il me gênait et c'était de moins en moins
pratique pour moi. Du coup… je t'ai regardée, ma chérie. Toi… tu as
deviné ce qui se tramait dans mon esprit. Aah… toi et ton fameux
cinquième as, il faut dire… «Mon amour… tu l'aimes, ma lingerie. Je l'ai
choisie et je la porte rien que pour toi. Mais là… tu me regardes… Elle
te gène, n'est-ce pas ? Mon chat… Retire-le moi… Enlève-le moi, mon
tanga. Vas-y...» Bérénice… Bérénice, Bérénice, Bérénice… Tu faisais si
jeune, avec un côté ingénu mais en fait… tu cachais bien ton jeu, tu
savais ce que tu voulais. Alors sans perdre plus de temps, je te l'ai
enlevé, ton tanga. Tu étais toute nue.
– Toute cette lingerie que j'avais porté jusque-là… C'était comme du
papier-cadeau qui recouvrait mon corps intégralement. C'était ce que je
voulais pour notre première fois. Être belle à mes yeux, à tes yeux.
Être sexy. Que tu aies envie de moi. Qu'il y ait plus que ça qui compte
pour toi. Je t'avais dit au téléphone que j'aimais bien aller dans les
magasins de lingerie et y faire quelques «petites» emplettes. Eh bien…
Quinze jours avant que tu ne viennes, j'étais tombée sur cette boutique,
sur la grande avenue de ma ville, là où il y a cette rivière qui coule.
Et je suis tombée sur cette parure en dentelle blanche. J'ai
complètement craqué dessus. Ni une ni deux, j'ai dégainé ma carte bleue à
la caisse. J'étais certaine que j'avais fait le bon choix. Il y avait
pas le moindre doute dans mon esprit. Je savais déjà que je serais sexy à
tes yeux et que tu me mangerais des yeux. Tu me mangerais dans la main.
Le même jour, je suis allée à l’hôpital et je me suis faire dépister
pour le VIH. Toi, tu l'avais fait quelques jours avant. On avait décidé
ça tous les deux. Tu savais pourquoi. Je voulais te sentir en moi, tout
entier. TOI. Rien que toi. Sans capote. Sans rien du tout entre nous.
Comme lorsque tu m'as pénétrée d'un doigt. Ce doigt… Et ta… langue !
Hmmmmmmm… C'était si… bon. Tu allais me faire jouir, il pouvait pas en
être autrement.
– J'ai pris soin de te l'enlever, ton tanga, Bérénice. Ça oui. J'ai pris
mon temps. Le voir coulisser le long de tes jambes… Voir ton sexe
duveteux, juteux… Bérénice… Ton corps était frêle et tu semblais
vulnérable, alors… Mais justement, c'était là où j'avais tout faux. Oh…
oui. Tu avais chaud, tu avais le diable au corps. Coquine Bérénice…
Perverse Bérénice ! Tu le portais déjà plus, ton sous-vêtement. Je te
quittais pas des yeux, Béré'. Tu avais un sourire énigmatique aux
lèvres. C'est une idée ou bien tu faisais semblant de me faire la moue ?
Je te quittais pas des yeux, Béré'. Chaque fois que tu bougeais ne
serait-ce qu'un tout petit peu, tes seins tressautaient, ils
ballottaient. Je les aimais beaucoup. Bérénice… Ah Bérénice… Bérénice,
Bérénice, Bérénice… C'était un moment hors du temps qu'on vivait. Et
même si on était dans cet hôtel, en plein centre-ville, nous, on se
sentait coupés du monde. Tu étais si belle, mon cœur. Et tu me donnais
tellement envie. Tout en continuant de te lécher ton minou, j'ai
introduit délicatement une puis deux phalanges de l'un de mes doigts. Tu
as de nouveau poussé un long et non moins éloquent gémissement. Tu
étais ma petite chose perdue. Tu avais fermé les yeux, tu avais les
mains posées sur tes seins. Tu t'en remettais à moi, les yeux fermés, au
sens propre du terme. Je le léchais, je te doigtais.
– Thé… o… Je ne pouvais que m'en remettre à toi, les yeux fermés. Tu
étais si doux, à mon écoute. Je me faisais pas le moindre souci. Je
savais que j'étais entre de bonnes mains. Et… à ce propos… tes mains… Au
départ, elles m'avaient caressée. Elles m'avaient couverte, recouverte
de chair de poule. Tes mains… elles m'avaient massée. Elles avaient
dessiné des arabesques sur ma peau. Elles étaient douces. Elles étaient
chaudes. Elles m'avaient faite me sentir bien. Thé… o… Tu me léchais. Tu
me doigtais. Et pourtant… tu me regardais. TU me quittais pas des yeux
un seul instant. J'étais l'objet de ton désir. J'étais l'objet de tes
regards. C'était tout pour moi, rien que pour moi. J'étais ta chasse
gardée. Tu avais un doigt en moi. Tu le fais coulisser… aller et venir
doucement. Ta langue, elle… elle préférait mon clito. Quand je te dis
que je n'étais plus que mon clitoris… ce n'est pas tout à fait exact.
Non… En réalité, je n'étais plus que mon vagin, aussi. Je n'étais plus
que ma belle petite chatte. Et toi, là… tu avais la tête collée à mon
minou et c'était une petite gâterie que tu m'offrais là, en plein
après-midi. Le soleil donnait mais mon esprit, il était focalisé sur
cette chambre d'hôtel et l'ambiance tamisée que tu avais crée il y avait
peu. Il était tourné vers toi, mon esprit, joli oiseau. J'étais à toi,
corps et âme, chéri.
– Bérénice… Si j'avais allumé la lumière, si j'avais joué avec… c'était
pas pour rien. Je voulais te créer tout un contexte. Bon d'accord… il
n'y avait ni seau, verres et bouteille de champagne, ni pétales de rose
sur le lit, ni mignardises. Mais je voulais compenser ces manques par
d'autres choses. La pénombre due aux rideaux que j'avais tiré et fermé…
Les lumières tamisées… De l'huile de massage à la fraise et du lubrifiant à la cerise… Un bandeau
pour tes yeux… Mon amour… Ma tendresse… Ma passion… Mon désir… Oh
Bérénice… C'était tout pour toi, rien que pour toi, ce week-end là. Tout
ce que tu voulais, je te le donnerais. Et là… alors que t'étais
allongée sur le lit et que tu étais particulièrement bien, j'étais
émoustillé. Ça oui. Comment j'aurais pas pu l'être, Bérénice ? Tu peux
me le dire ? Tu étais entièrement nue et tu étais à ma merci. La femme
que j'aimais… elle était corps et âme… à moi, rien qu'à moi, et moi
aussi, j'étais à elle. Bérénice… Ah Bérénice… J'avais tellement envie de
toi. T'arrangeais rien à l'affaire, toi non plus, quoi ! Tes beaux yeux
chocolat… Tes lèvres vanille… Tes jolis seins lourds… Ta belle petite
chatte poilue… Ton bouton de rose qui était tendu, gonflé… Si tu savais
à quel point tu me faisais perdre la raison, Béré'. Tu te souviens de
ces moments ? Tu t'en souviens ?
– Mon a… mour… Toi aussi, tu m'émoustillais, tu sais ? Et d'ailleurs… je
sais pas si tu avais remarqué ça… Moi aussi, je perdais la raison au
fur et à mesure. C'était de ta faute, quoi, si je peux dire les choses
ainsi ! J'avais chaud. J'avais la chair de poule. J'étais à la limite du
court-circuit tellement mon cœur battait vite et fort. J'étais au bord
du précipice. Et avec ta langue sur moi, avec ton doigt en moi… j'étais
d'autant plus ta petite chose perdue, Théo. Plus tu me léchais et tu me
doigtais simultanément, plus je ressentais une sensation étrange mais
agréable au creux de mon ventre, des guillis au niveau de mon
bas-ventre. Ça me picotait, ça me chatouillait. Ça me faisait du bien.
J'ai posé une main sur mon cœur et je l'ai senti battre sous mes doigts.
Qu'est-ce qu'il battait la chamade… Rhoo… Je pouvais pas être mieux.
Ton doigt… je le sentais aller et venir à l'intérieur de moi. Plus je
mouillais, plus j'autorisais ton doigt à aller un peu plus profondément
en moi. Je n'étais plus que plaisir et sensations. Et petit à petit… je
ressentais des petites mais intenses décharges électriques qui me
piquaient au vif. Je contrôlais plus les mouvements de mon corps. J'y
étais pour rien, Théo. C'était le plaisir qui prenait le contrôle de
moi. C'était aussi simple que ça. Je contrôlais plus rien. Je m'en
remettais à toi, mon chéri.
– C'était dingue, ces mouvements incontrôlables que tu faisais soudain,
Béré' chérie. C'était comme si tu étais possédée. En effet, tu
contrôlais plus du tout les mouvements de ton corps. Et j'avais
l'impression que ton vagin allait et venait sur mon doigt. C'était pas
moi qui allais t'exorciser de ce plaisir qui te ravageait, ma chérie.
Ça, c'était clair, net, précis. Et comme tu lâchais prise et que tu
mouillais encore plus, toujours plus… c'était le moment que j'avais
attendu pour te donner un second doigt. Tu as poussé un cri de tous les
diables, ça, je m'en souviens. Toi aussi, au fond de toi, c'était ce que
tu avais attendu, joli coccinelle. Ça avait été un cri libérateur du
fond de ta gorge. Un cri bestial. Un cri guttural. Mes deux doigts… je
les enfonçais plus profondément à l'intérieur de ton vagin. Mes deux
doigts… je les savais badigeonnés de ta cyprine chaude, humide, saline.
Nous étions dans le feu de l'action, toi comme moi. Y'avait pas besoin
de musique. J'avais beau avoir prévu une clé USB et y avoir programmé
une playlist, là, on s'en passait. La seule musique qu'il y avait en
fond sonore, c'étaient les bruits que l'on faisait. Nos soupirs… Nos
gémissements… Nos cris… Nos halètements, nos respirations mêlées… Nos
mots murmurés, nos mots chuchotés… Quand soudain… ton corps s'est
brusquement, brutalement arqué et tu t'es laissée retomber sur le lit.
Tu respirais fort. Tu avais carrément le souffle court. Tu venais de
jouir avec mes doigts, avec ma langue, Bérénice. Tu te souviens de ton
tout premier orgasme ? Tu t'en souviens, princesse ?
– Mon a… mour… Mon a… mour ! J'en revenais pas. Je venais d'avoir mon
tout premier orgasme et c'était toi qui me l'avais donné. Là encore, je
comprenais pourquoi on en fait tout un plat. Mon corps était en sueur.
J'avais l'impression que ma poitrine déjà lourde avait pris du volume.
Je sentais que mon sexe était beaucoup mouillé. Je me connais… je devais
avoir de petits yeux. N'est-ce pas, Théo ?
– Tu haletais, ma chérie. Tu avais besoin de retrouver ton second
souffle. Il faut dire que je t'avais plus ménagée, avec ma langue et mes
deux doigts en toi ? Moi, là encore, tu pouvais compter sur moi pour
que je te quitte pas des yeux. Tu inspirais, tu expirais. Ta poitrine
lourde se soulevait à chacune de tes respirations. Bérénice… tu étais
bel et bien en sueur et quand je passais mes doigts tout doucement sur
ton sexe, je peux te dire que tu l'étais, trempée. Ça présageait une
suite intéressante, émoustillante. Et… oui… Bérénice… tu les avais, tes
jolis petits yeux. Mais là, c'étaient pas des petits yeux du matin. Non…
c'est parce que tu venais de jouir, ma chérie. Et moi, j'étais fier de
l'avoir donné, ce sacro-saint premier orgasme. Le premier d'une longue…
très longue série, Bérénice et j'y comptais bien. Ma jolie coccinelle…
C'était tout pour toi, rien que pour toi et j'avais bien l'intention de
continuer. Oh… oui.
– Mon amour… Je te voyais, tu sais ? Je te quittais pas des yeux, moi
non plus. Tes yeux… c'étaient les yeux d'un homme qui est fou amoureux
de la femme qui partage sa vie. Et là… tu me regardais. Il n'y avait que
moi. Oui, Théo… C'était à moi que tes regards doux, amoureux étaient
destinés. Ça me faisait un… je-ne-sais-quoi. Je sais pas pourquoi mais
je me disais dans ma tête que j'étais la seule, la dernière femme sur
Terre. J'étais Vénus, la déesse de l'amour et de la séduction. J'étais
Bérénice, ta petite amie, ta déesse du sexe. Et à ta façon de me
regarder… moi aussi, je me sentais bel et bien follement amoureuse. Oh…
oui. À ta façon de me regarder, Théo… c'était tout pour moi, rien que
pour moi. Tu te tenais au-dessus de moi et tes yeux étaient pétillants.
Thé… o… tu peux pas le nier, même aujourd'hui.
– Comment j'aurais pas pu les avoir comme ça ? Bérénice… Béré', Béré',
Béré'… Dis-moi… Tu étais nue et toi aussi, tu me quittais pas des yeux.
Avec tes petits yeux… avec tes longs cheveux lâchés… sans tes lunettes…
tu faisais un petit peu plus jeune encore que tu l'étais. Tu me
souriais. Et toi non plus, ne le cache pas. Ne mens pas. Tes yeux à toi,
eux aussi, ils l'étaient, pétillants. Et même si tu avais les traits
déjà marqués parce que le plaisir te fatiguait, tu n'attendais plus que
moi, tout entier.
– Ché… ri… J'avais beau être allongée, j'arrivais à le voir, ton sexe.
Je savais quel goût il avait. Je t'avais masturbé, je t'avais sucé. À
présent, je savais aussi sa taille et sa grosseur. Mais… Mais il me
restait une inconnue. Oui… je mourais d'envie de te sentir tout entier
en moi. J'étais curieuse de découvrir ce que je pourrais ressentir une
fois que tu me pénétrerais. Ces sensations… cette taille… cette
grosseur… Y'avait quelque chose qui me manquait. Des informations
essentielles. C'est alors que je t'ai regardé. Je me suis mordue la
lèvre. J'en pouvais plus d'attendre. Je te voulais, Théo.
– Toi… tu voulais me faire craquer. Avoue, Bérénice ! Tes yeux… ils me
suppliaient. J'avais beau être au-dessus de toi… ça t'empêchait pas le
moins du monde de gigoter. C'étaient le désir et l'excitation qui te
faisaient faire ça. Tout ça… je le voyais. J'étais pas dupe, tu sais ?
J'étais pas idiot. J'étais tout sauf ça. Je savais que tu n'attendais
plus qu'une seule chose. Tu mourais d'envie d'avoir… de recevoir…
d'accueillir mon pénis en toi. Il faut dire qu'on en avait parlé de ce
moment-là. On l'avait envisagé sous toutes les coutures. Avec ou sans
préservatif ? Toi sur moi, et tu me chevauchais ? Moi sur toi ou bien
moi derrière toi ? Nous deux, l'un contre l'autre, enlacés, en «petites
cuillères» ? Là… je sais pas pour toi mais moi, ça avait peu
d'importance au final.
– Toi aussi, tu en mourais d'envie d'introduire ta queue dans mon vagin
et de me pénétrer, mon chat. Et tu sais comment j'en étais sûre ? Tu
bandais comme ce n'était pas permis. Elle était grosse, ta queue.
J'avais beau appréhender parce que c'était la première fois… Ton beau
sexe… il était en érection et il me donnait l'appétit. Oh… oui. Il était
gros. Quand je t'avais branlé avec mes mains… avec mes seins… je
t'avais décalotté ton gland. Et là, à mesure que tu étais excité et que
t'avais envie de moi, ton gland… il était brillant. Mon a… mour ! Je te
donnais vraiment envie, ça voulait dire ! Désolé si j'ai pas pu réprimer
un gloussement mais…
– Bérénice… Je te comprends. J'étais au-dessus de toi et tu me voyais.
Je portais plus rien pour cacher l'envie que j'avais de toi. J'en étais
fier de cette érection que j'avais À CE MOMENT-LÀ, tu sais ? Elle
traduisait avec fidélité l'amour, la tendresse, l'envie, le désir, la
passion que je ressentais pour toi, jolie coccinelle. On se disait rien.
Nos yeux parlaient pour nous. On se mangeait des yeux. On se souriait.
Ché… rie… j'avais tellement envie de toi. Tu l'as compris. «Mon a… mour…
Fais-moi l'amour… Ton sexe dans le mien… J'en rêve depuis longtemps…
Viens…» Je t'ai embrassée, princesse. Je me suis couché sur toi et tu
m'as serré très fort. Avec ma main droite, je me suis guidé jusqu'à
l'entrée de ton vagin. Je me suis glissé tout doucement en toi. Nous y
étions. Nous faisions l'amour.
– Heu… chéri… T'as pas oublié que c'est pas dans cette position qu'on a
fait l'amour ? Ce que tu viens de dire… C'est vrai, je m'en souviens… Tu
étais allongé sur moi et j'étais à l'aise parce que je sentais ton
corps contre le mien… Ta peau à perte de vue… Ta peau à perte de
toucher… Elle était chaude. Elle était en sueur. Elle avait la chair de
poule. Tu étais donc comme moi, Théo. Tu étais tout chose. Mon amour… Ça
me donnait encore plus envie de toi, tu sais ? Mon petit ami était
couché sur moi et il était tout nu. Je l'entendais respirer. Je sentais
son érection qui était collée à ma peau et qui me touchait. J'avais…
très envie de toi, ché… ri.
– Moi aussi, j'avais… très envie de toi, jolie coccinelle. Et
d'ailleurs… tu pouvais que le remarquer parce que je bandais comme ce
n'était pas permis. C'était pour toi que je bandais comme un fou,
Bérénice. J'étais fou de toi, c'était aussi simple que ça. Tu étais très
belle. C'était juste pas possible de ne pas avoir envie de toi. C'était
pas possible de résister à l'envie de te faire l'amour, princesse. Et
tels qu'on était, on aurait très bien pu rester comme ça. Je serais
resté allongé sur toi et on aurait fait l'amour en missionnaire. Mais vu
que tu as ce fameux cinquième as, Bérénice… Tu en as décidé autrement.
Tu m'as regardé, tu as posé l'une de tes mains sur ma joue et tu m'as
dit: «Tu les aimes, mes jolis seins lourds… Et j'aime être sur toi quand
on se fait des câlins… Laisse-moi te chevaucher, mon chat...»
– Ah… Bérénice… Bérénice, Bérénice, Bérénice… Qu'est-ce que je n'aurais
pas fait pour toi… Tu sais… moi aussi, j'aimais bien… et j'aime toujours
autant d'ailleurs… t'avoir au-dessus de moi. Et là… quand tu as dit ça,
ça m'a émoustillé. Moi aussi, j'avais envie que tu me chevauches, mon
cœur. Tu avais ta main posée sur ma joue et tu me la caressais. Tu étais
très douce, toi aussi. C'était une facette de toi que j'aimais, bébé.
Que j'aime toujours ! T'as pas changé, mon amour. Je suis toujours aussi
amoureux de toi. Et… mmmh… mon envie de toi ne s'est jamais estompée
avec le temps. Non… C'est même tout le contraire…
– Tu ne peux pas me résister, joli oiseau et je le sais. Tes regards en
disent long sur le désir que tu ressens pour moi. Et quand je parviens à
te prendre sur le fait, je sais que tu me manges dans la main, Théo. Et
là… c'était comme si tu étais sous hypnose. Tu ne cillais pas. Tu n'as
pas une seule fois cligné des yeux. Ton regard était uniquement plongé
dans le mien. C'était touchant. Et tu sais quoi, Théo ? Ça me faisait
toujours ce je-ne-sais-quoi. J'en étais émue. Ça voulait dire qu'il n'y
avait que moi et que moi, je te rendais tout chose. C'était tout pour
moi. Je mourais d'envie d'accueillir ton sexe en moi, mon trésor.
– Toi aussi, ton regard, il était braqué dans le mien et tu me quittais
pas des yeux. Tu me mangeais des yeux, pupuce. Rappelle-toi… Mon corps
était tout contre le tien. On était à fleur de peau. Bébé… tu avais ce
beau sourire aux lèvres et tes yeux… Rhoo… c'était comme au petit matin,
quand tu te réveilles et que tu les ouvres tout doucement. Tes lèvres…
elles étaient à moitié ouvertes, en partie parce que tu haletais. Tes
lèvres… elles étaient toutes douces, elles étaient roses. Elles étaient
délicieuses parce qu'elles étaient vanille. Et tes yeux… Rhoo… je m'y
étais noyé tellement ils étaient chocolat, profonds.
– Ah ! Tu vois, mon a… mour? Tu es toujours autant sous mon charme. Tu
peux pas le nier. Et à ce moment-là, au lit, dans cette chambre d'hôtel,
non seulement t'étais sous mon charme mais t'avais carrément envie de
moi. Ça, tu pouvais plus me mentir là-dessus. Ton érection… je la
sentais. Elle était très prononcée. Elle était collée à mon ventre et
parfois, je la sentais même coulisser sur mon sexe éclos. Ton érection…
tu pouvais ni la réprimer ni l'empêcher de s'épanouir et moi de toute
façon, j'en avais pas la moindre envie et tu sais pourquoi, trésor ? Tu
me désirais et tu avais envie de moi. C'était tout pour moi, rien que
pour moi. Je faisais… je donnais envie à mon chéri ! J'avais envie que
tu me pénètres. J'avais envie que de ça.
– «Bérénice… Tu en as envie?» «Oui, mon amour. Je veux faire l'amour
avec toi.» «Tu veux vraiment que ce soit sans capote entre nous, comme
on en a parlé?» «Théo… je veux te sentir. Toi, tout entier. Pas de
capote entre nous.» «J'arrive plus à me retenir, je t'avoue. J'ai envie
de toi.» «Ne te retiens plus, mon chat. Moi aussi, j'attends plus que
ça. Viens en moi.» C'est comme ça qu'on a interverti nos places et qu'on
a changé de position. C'est moi qui me suis allongé sur le dos. C'est
toi qui t'es placée à califourchon sur moi. Je n'ai de cesse de te le
dire, Béré' mais… j'aime quand tes seins ballottent quand tu fais le
moindre mouvement. Et là… je pouvais pas ne pas les voir. C'était juste
pas possible.
– Tu les aimes, mes jolis gros seins. Mon 90C… Mes «monts d'amour» comme
tu les appelles… Je pouvais comprendre pourquoi tu voulais pas les
quitter des yeux, joli oiseau. Oh… oui. Moi ça m'excitait de constater
qu'ils te plaisaient à ce point comme ça. Je me sentais couler entre mes
jambes. J'en pouvais plus. «Théo… j'en peux plus. J'ai besoin de
t'avoir en moi.» «Détends-toi, ma belle. Je ne vais pas te faire de mal.
N'aies pas peur.» «Je te fais entièrement confiance, chéri. Je suis
prête.» Sur ces mots, je me suis détendue au maximum et j'ai respiré un
bon coup. Tu ne me touchais pas car tu avais ton érection en main. Tu
t'es introduit doucement en moi et j'ai senti progressivement les
premiers centimètres de ton sexe. J'ai poussé un long gémissement
bruyant. Je me suis pas du tout retenue. C'était… si bon. J'ai posé mes
deux mains sur ton torse. Je me suis cramponnée à toi. Tes mains, tu les
as posées sur mes fesses et tu as commencé à aller et à venir dans mon
vagin. Eh oui… nous faisions l'amour...
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