Préliminaires à l'hôtel Lanjuinais
- Tu te souviens de la parure que je
portais ? Tu te souviens de ma robe noire ? Tu te souviens de mon corps
que j'avais enduit de lait hydratant à la vanille ? Tu te souviens de
mes lèvres qui sentaient bon le baume à la vanille ? Tu te souviens de
tout ça, a... mour? Tu t'en souviens ?
- Bérénice... Hôtel Lanjuinais. Il y a bientôt deux ans. Bien sûr que je
m'en souviens. Tu m'as attendu à la gare. Tu étais si belle avec tes
cheveux lâchés et ta robe noire. C'était pour moi que tu l'étais, belle.
Dès que je t'ai vue, j'ai su que c'était toi, et j'ai couru. Notre
premier baiser... La première fois où je t'ai prise dans mes bras... Je
me souviens de tout ça, pupuce. Je m'en souviens.
- J'étais excitée comme une puce parce que l'homme qui m'a séduite était
enfin là. Mon cœur battait la chamade. Tu as dû me prendre pour une
folle, mais c'était parce que j'avais tellement attendu ce moment. Nos
messages... Nos appels... Nos visio... Le téléphone rose... Ça ne me
suffisait plus. Tu te souviens de tout ça, Thé... o? Tu t'en souviens
- Tu m'as pris par la main et tu m'as serré contre toi. Tu m'as embrassé
à pleine bouche. Tu y as mis la langue, à ce premier baiser. Et puis,
comme ça ne suffisait pas, tu avais toujours ma main dans la tienne, tu
m'as entraîné à travers ta ville. On s'est arrêtés dans ce café. Un thé
pour toi, un thé pour moi. L'addition était pour moi, un point c'était
tout. Je me souviens de tout ça, jolie coccinelle. Ouais. Je m'en
souviens.
- L'hôtel n'était pas très loin. J'avais des papillons dans le ventre.
J'avais chaud. Tu étais enfin là. J'avais tellement envie de toi à
présent que tu étais là, corps et âme. Alors, je t'ai pris la main et
nous avons marché clopin-clopant, le long de l'avenue, sous le beau
soleil qu'il y avait ce jour-là. C'était un jour parfait pour nous deux,
pour notre amour. Tu te souviens de tout ça, mon cœur ? Tu t'en
souviens?
- Il n'y avait pas un moment où l'on s'arrêtait pas pour nous embrasser.
Tes lèvres à la vanille... Elles étaient délicieuses. Elles étaient
toutes roses. Elles me donnaient envie de t'embrasser. Tes yeux quand on
s'embrassait... Ils étaient brillants, ils étaient émus. Ils te
piquaient, ils étaient pleins d'amour. On s'embrassait dans la rue mais
peu nous importait. On était amoureux, on se retrouvait. C'était aussi
simple que ça. Je me souviens de tout ça, Bérénice. Oh... oui. Je m'en
souviens. Comment peut-on oublier?
Bérénice et moi... Elle et moi, sur l'oreiller... On discute. On se
remémore notre premier rendez-vous dans la ville où elle habitait il y a
encore deux ans. Moi, le voyage en train de ma ville du nord de la
France... L'attente... L'excitation... L'appréhension, aussi...
L'adrénaline... L'envie de rencontrer EN-FIN Bérénice, de la
retrouver... L'amour... Le désir... Le temps et les kilomètres qui
passaient et qui me rapprochaient de plus en plus de cette jeune femme
qui avait conquis mon cœur en une poignée de mois. Elle était tout en
joie, le cœur en fête, dans le hall de la gare, à côté de cette
boutique. Septembre 2018... Je m'en souviendrai toujours. Pour toujours.
Pour toujours, et à jamais.
- Et puis on est arrivés devant l'hôtel. On est entrés à l'intérieur. Il
n'y avait personne à la réception. Nous, on en a profité pour nous
échanger de nouveaux baisers. On se regardait, on se mangeait des yeux.
Voilà : nous y étions. Tu me tenais la main, tu étais doux. Tes lèvres
étaient sur les miennes, je me sentais belle. Tu étais là, toi, Théo, en
chair et en os. Tu n'étais plus en photo, tu n'étais plus juste une
voix à travers le téléphone. Tu étais là. Et puis... cette homme... le
réceptionniste... il est arrivé. Il s'est excusé de son absence
momentanée. L nous a demandés notre nom. Il nous a remis la clé de notre
chambre, il nous a indiqués où elle se trouvait. Troisième étage... Au
bout du couloir, à droite... Attention ! Il y avait des travaux... Ils
refaisaient la peinture de l'hôtel. Et effectivement... Ça sentait la
peinture. Les murs étaient couverts de peinture fraîche au troisième
étage. Très bien. Nous l'avons remercié, et puis, tout en nous tenant la
main, nous nous y sommes rendus. Tu te souviens de tout ça ? Tu t'en
souviens ?
- Trois étages à monter, mais que ce fut long, presque une éternité. On
s'embrassait sans arrêt. Le désir s'était invité à la fête, il éclatait
au grand jour. Il était de plus en plus présent en nous. Pressant.
Brûlant. Ardent, alors qu'on se rapprochait de notre chambre. Et...
EN-FIN... nous y étions : je suis arrivé, en premier, à hauteur de la
porte de la chambre. J'ai tiré la clenche. La chambre était magnifique.
Juste... une merveille. Je l'aimais déjà. Au plus profond de moi, je
savais qu'on y serait bien. Je t'ai prise par la main et je t'ai
entraînée à l'intérieur. Tu m'as sauté dessus à peine la porte refermée
sur nous, tu m'as embrassé comme si ta vie en dépendait. Tu pensais que
j'avais oublié, Bérénice, ne serait-ce qu'un tout petit peu ?
Princesse... Même pas en rêve. Je m'en souviens.
- En effet, je t'ai sauté dessus, je ne t'ai pas laissé une seconde de
répit. J'avais tellement envie de toi. Mes bras autour de ton cou, tu
étais blotti contre moi. Tu étais bien... Tu remuais du bassin, tu te
frottais à moi. Je sentais déjà ton sexe dans ton pantalon, je te
sentais tout entier. Et puis tu t'es enhardi, tes mains se sont posées
sur mon corps, elles ont commencé à m'explorer. J'avais chaud, je
tremblais, j'étais émue. On perdait le contrôle, toi et moi, on était
bien. Toute folle... Toute fofolle de toi, je me suis emparée de tes
mains et je les ai posées sur mes seins. Je sais... On allait bien vite
en besogne mais j'avais envie de moi comme tu avais envie de moi. Et
puis... Tu voulais enfin les voir en vrai, mes jolis seins lourds, comme
tu disais. Tes mains se sont posées sur l'ourlet de ma robe et tu me
l'as enlevée. J'étais en sous-vêtements blancs devant toi. J'étais
fière, j'avais envie de toi. Je fixais tes yeux, je me trouvais belle...
sexy. Ça non plus, tu ne l'as pas oublié, j'espère, Théo ? Tu t'en
souviens... Je le sais. Tu te souviens de tout ça...
- Tu étais là, en petite tenue, et la, j'étais déjà perdu. J'étais
subjugué. Il n'y en avait plus que pour ta parure de lingerie blanche à
mes yeux. Ton soutien-gorge push-up avec des motifs de fleur et qui
rendait tes seins lourds plus ronds encore... Le tanga assorti à ton
soutien-gorge et qui cachait ton intimité... J'en étais tout émoustillé.
Et pendant que tu me tenais la main et que nos mains étaient posées sur
tes nichons, tu voyais à mes yeux que je l'étais, émoustillé. Tu le
voyais, n'est-ce pas ? Tes gros seins me donnaient envie, pupuce, mais
je voulais pas les libérer tout de suite. Non... Je voulais les
toucher... les palper... les caresser... les prendre dans mes mains...
les lécher... les sucer... par-dessus la dentelle. Je me souviens de
tout ça, Bérénice. Je m'en souviens.
- J'ai retiré mes lunettes et je te regardais, joli oiseau. Tu n'avais
d'yeux que pour mes seins à ce moment-là. J'étais si fière et si
heureuse qu'ils te plaisent. Tu l'es avais vus en photo, en visio, mais
là, c'était pour de vrai. En photo, en visio, au téléphone rose, toi
tout seul quand tu te masturbais, tu leur avais tout fait. Touchés...
palpés... embrassés... caressés... léchés... sucés... tétés... baisés...
Tu leur avais tout fait. Mais là, on était enfin rien que nous deux, et
je voulais que tu l'es aimes autant que tu en avais envie. Avec mes
mains, je prenais les tiennes, et ensemble, nous touchions la dentelle
de mon soutien-gorge. Tu sentais bien mes seins qui étaient lourds. Je
soupirais, j'avais le souffle court. Je gémissais, mon cœur battait la
chamade. J'avais chaud, je n'en pouvais déjà plus. J'avais envie de toi,
j'en voulais plus. Tu te souviens de tout ça? Tu t'en souviens ?
- Bérénice... Ce n'étaient plus des rêves, ni des fantasmes, et encore
moins des rêves érotiques. C'était EN-FIN pour de vrai. Nous étions rien
que tous les deux dans cette chambre d'hôtel et les évènements se
précipitaient. J'avais les mains posées sur tes seins et je les
touchais... je les caressais autant que j'en avais envie. Ils me
plaisaient plus que tout, ils me fascinaient. Ma bouche s'est posée sur
la peau de ton décolleté et je t'ai tatouée à l'encre de ma salive. Des
petits baisers... Des coups de langue fins et sensuels... Tu soupirais,
tu gémissais. Je m'en souviens très bien. Je me souviens de tout.
- Ta bouche sur mes seins... Tu mettais mes sens en ébullition. J'avais
chaud, j'étais perdue. Comme tu le dis et ça, je m'en souviens bien, moi
aussi... Tes yeux étaient constamment sur mes seins et ça, je le
voyais, tu sais ? Mais ça me dérangeait pas. Au contraire ! Je
n'attendais que ça. Alors... j'ai abaissé les bretelles de mon
soutien-gorge et ça, ça t'a beaucoup émoustillé. Ça t'a rendu encore
plus fou. Tu me mangeais des yeux, tu me mangeais dans la main, Théo.
Les évènements se précipitaient : tes mains se sont dirigées vers mon
dos. J'ai senti le bout de tes doigts sur ma peau. Je me suis mise à
avoir la chair de poule. Le contact de tes doigts sur moi... J'avais
tellement attendu ça. J'étais toute excitée. Je n'attendais que ça, que
tu me touches, que tu me caresses. Alors tes doigts se sont posés sur
l'agrafe de mon soutien-gorge. Tu te souviens de tout ça, mon amour ? Tu
t'en souviens ?
- Tu es ma première petite amie. La seule et l'unique. Je n'avais jamais
été aussi intime avec une fille avant de te connaître. Les
soutiens-gorge... Les bustiers... Les petites culottes... Les tanga...
Les strings... La lingerie... Tout ça, c'étaient des fantasmes pour moi
avant que je ne te rencontre. Mais là, j'étais tout émerveillé... et
très excité. Tu étais là toute première fille avec qui j'allais faire
l'amour. C'était tout nouveau, tout ça, pour moi. J'avais pas du tout
l'habitude. Et quand j'ai voulu te retirer ton soutien-gorge, c'était
comme si mes doigts devenaient soudain engourdis, moites. J'ai été
incapable de te dégrafer ton soutif'. Je m'en souviens comme si c'était
hier... Tu as souri et tu m'as pris de nouveau les deux mains. Tu les as
reposées doucement sur tes seins. Je te les caressais, tout aussi
doucement. Quant à moi, l'agrafe de ton soutif' a sauté et tu l'as
finalement enlevé. Tu étais à présent seins nus. J'avais comme les yeux
qui me sortaient de la tête. Tu te souviens de ce moment, ma puce? Tu
t'en souviens ?
- Mmmh oui.. je m'en souviens, mon chat... Tes mains étaient en coupe
et elles empaumaient délicatement ma poitrine. C'était si... bon, si...
doux comme contact. J'aimais ça. Mais que j'aimais ça. Tu t'y prenais
bien. Et je te regardais, tu sais ? J'en perdais pas une miette. Tu
étais heureux. Et moi je voulais te rendre heureux. Tes caresses me
rassuraient et en même temps, elles me faisaient du bien. Je prenais du
plaisir et je le sentais, ce plaisir. Toi... je me souviens que tu m'as
regardée droit dans les yeux. Tu me demandais ma permission. Tu voulais
prendre mes seins dans ta bouche, c'est ça?
Bérénice marque une pause pour reprendre son souffle. Elle en a besoin.
Le plaisir lui va bien, c'est vrai, mais il l'épuise à force.
Ses seins ballottent à mesure qu'elle inspiré et qu'elle expire.
Ses yeux se sont brillants, ils sont émus. Ils lui piquent. Ce sont les jolis petits yeux chocolat d'une jeune femme amoureuse.
- Oui... Je comprenais que tu étais comme lors de nos conversations. Tu
étais attaché à mon bien-être et tu y veillais. Ça, c'était important
pour toi. Et en même temps... tu en avais envie, de mes seins. Et moi,
je voulais que tu l'es caresses comme tu en avais envie, Théo. Tu
l'avais, ma permission. Ils étaient à toi. J'étais toute à toi.
- Tu as déposé ta main droite tout doucement sur l'arrière de ma tête et
tu m'as fait me rapprocher de ton sein gauche. Je me souviens d'avoir
fermé les yeux et d'avoir posé une main sous le galbe de ce beau sein.
J'ai rapproché mon visage de ton sein et j'y ai posé ma joue. C'était...
tout doux... Tout... chaud... Tes seins étaient juste à la taille de
mes mains. Je les aimais à tout jamais. J'ai approché mes lèvres de ton
téton et je me suis mis à te le sucer et à te le téter, ton sein. Tu as
poussé un long soupir. Tu avais toujours ta main posée sur l'arrière de
mon crâne. Tu te souviens de nos baisers et de nos caresses, Bérénice ?
Tu t'en souviens ?
- Mmmh... Mon amour... Tu étais si doux. Tu me caressais les seins avec
précaution. J'aimais ça. À partir de ce moment-là, c'était tout
simplement impossible que je me passé de tes caresses, Théo. J'en
raffolais. Alors je t'ai encouragé. Coquine dans l'intimité comme je
l'étais déjà, j'ai baissé légèrement la tête et je suis arrivée à
hauteur de ton oreille droite. Et comme j'étais sûre que t'allais pas
t'y attendre, je l'ai prise... entre mes lèvres et j'en ai sucé le lobe.
J'y ai porté des petits coups de langue... Tu te souviens de ta
Bérénice coquine de ce jour-là, a... mour? Tu te souviens d'elle ?
- Tu es restée la même Bérénice, ma puce. Et j'ai toujours autant envie
de toi, tu sais ? Oh... oui. Tu es toujours aussi coquine. Tu n'as pas
changé. Ça me plaît... Ça me plaît beaucoup. Surtout quand tu es
audacieuse et que tu prends les devants. Et là, quand tu t'es mise à
lécher et à sucer mon oreille, je m'y attendais pas. Ça m'a surpris mais
c'était si bon. Tu t'y prenais très bien, tout en douceur. Ça se
voyait, que tu avais envie de moi, mon cœur. Et moi, j'ai continué de te
caresser les seins. Ils me rendaient fou, tes jolis monts d'amour. Et
quand tu soupirais... quand tu gémissais... je savais que tu prenais du
plaisir. Alors je voulais continuer... Tu te souviens de nos
préliminaires, bébé ? Tu t'en souviens ?
- Thé... o... Tu l'es prenais dans ta bouche, mes jolis seins lourds. Tu
aimais beaucoup ça. Alors je t'ai laissé me les caresser autant que tu
le voulais. Moi? Je voulais te donner le même plaisir que tu m'offrais.
Oh... oui. Alors... j'ai continué mes caresses à ma manière. Mes
lèvres... Ma langue... Je voulais te faire tout ce dont j'avais envie
avec ma bouche, tu comprends ? Ton corps me rendait curieuse. J'avais
envie de lui, tout entier. Je brûlais pour toi, Théo. Alors je t'ai
serré tout contre moi. Je voulais sentir ton corps contre le mien. Et
là, c'était ce qui se passait. J'avais mes cheveux longs qui étaient
lâchés. J'avais des étoiles plein les yeux. J'étais avec l'homme que
j'aimais et j'étais toute proche de faire l'amour avec lui. Tu te
souviens que j'étais la femme la plus heureuse du monde à ce moment-là,
mon amour? Tu t'en souviens ?
- Ta voix était toute douce, ma puce. Elle était comme toi, tu es, quand
on est au lit. Elle était aiguë. D'ailleurs... c'est encore le cas
aujourd'hui. Tu n'as pas changé. Tu étais toute heureuse, ça se voyait.
Tu avais passé tes bras autour de mon cou et tu me serrais contre toi.
Moi, mon réflexe, ça a été de placer mes mains sur le bas de tes reins.
Je sentais ta poitrine ronde contre mon torse. Tes seins sont si tendres
et si ronds, Bérénice... On s'est regardés, on s'est souri. Là, mes
lèvres se sont attirées les unes aux autres. On s'est embrassés. On y a
mis la langue. Moi... j'avais envie de toi. TRÈS... envie de toi,
Bérénice. Tu me collais à toi, tu t'en souviens ? Là, tu as gémi car tu
as senti mon sexe frotter contre la dentelle de ton tanga. C'est comme
ça que tes caresses ont été soudain plus fermes et que tu voulais que je
me frotte à toi. Et tu aimais ça, n'est-ce pas ?
- Mon chat... J'aimais ça. Que je sente ton sexe autant comme ça alors
que t'étais encore entièrement habillé à ce moment-là, c'était... Ça
m'a... Est-ce que tu te souviens que je me mordais la lèvre ? J'étais
toute excitée, j'arrivais plus à me calmer. C'est comme ça que je t'ai
plaqué contre le mur qui était à côté de cet espèce de dressing. Tu
avais enlevé ton beau manteau léger noir il y a bien longtemps. Tu
portais encore ta chemise bleue foncée, ton jean slim de la même couleur
et tes Converse All Star. Je t'ai embrassé goulûment et pendant ce
temps-là, mes mains se sont ruées sur ta chemise et j'ai commencé à la
déboutonner. Ça faisait plus aucun doute que j'avais envie de toi, a...
mour. Tu te souviens que je t'ai pris au dépourvu, Théo ? Tu t'en
souviens ?
Le temps d'un instant, alors que nous sommes toujours en 69, je fais
un flashback, je voyage dans le temps. Effectivement... c'est très
clair, même deux ans après, ce moment précis. On s'embrassait, Bérénice
et moi. On se mangeait des yeux. Je voyais très bien à ses yeux à quel
point elle était heureuse de se trouver dans cette chambre d'hôtel en ma
compagnie. Ses bras autour de mon cou, en lingerie toute blanche,
devant moi, elle était très belle. Ah... Ça y est... Il y a bien une
chose dont je me souviens. Ça oui! Elle a posé une main sur ma joue,
elle m'a regardé intensément. Ses lèvres se sont posées sur les miennes,
doucement, comme une plume. C'était un baiser délicat. Le baiser le
plus délicat que l'on m'ait jamais donné jusqu'alors. C'est alors que sa
bouche s'est approchée de mon oreille gauche. Elle y a mis un coup de
langue. Et puis elle m'a murmuré qu'elle avait TRÈS envie de moi et
qu'il était temps pour elle de me déshabiller.
- Je savais que tu étais audacieuse, Bérénice. Combien de fois tu me
l'avais montré avant notre rencontre, au téléphone, en photo, par SMS,
pendant nos séances de téléphone rose...! Mais là... c'était pour de
vrai. Et là, tu avais sorti le grand jeu, n'est-ce pas, pendant que tu
déboutonnais ma chemise et que tu braquais tes yeux dans les miens ?
Bouton après bouton, tu mettais ma peau à nu et tu me mangeais des yeux.
Enfin... Une fois le dernier bouton enlevé, tu m'as retiré ma chemise,
elle est tombée par terre, elle a rejoint ta robe. Tu as pris sur le
champ mon corps d'assaut. Tu te souviens de ce feu qui brûlait en toi,
princesse ? Tu t'en souviens ?
- Mon amour... Ton corps contre le mien... Moi, en lingerie... Toi, à
présent torse nu... Tes yeux dans les miens, tes yeux sur mon corps. Je
me sentais belle. J'en pouvais plus. Mon désir éclatait au grand jour.
C'était trop tard, il n'y avait plus rien que je pouvais faire pour le
faire taire, mon désir. C'est comme ça que j'ai posé mes lèvres dans ton
cou et que je l'ai embrassé... léché... sucé... ton cou. Et puis...
audacieuse comme j'étais... je me disais au plus profond de moi que
j'étais Aphrodite, la déesse de l'amour. Je me disais que j'étais
Bérénice, la déesse du sexe. Alors, je t'ai fait un suçon. Tu as gémi
bruyamment, chéri, je m'en souviens comme si c'était hier. Tu étais
chatouilleux, ça aussi je m'en souviens.
- Mais quelle coquine tu étais déjà, Bérénice ! Moi aussi, je m'en
souviens. Un truc aussi dont je me souviens, c'est que tu m'as pris la
main et que nous sommes allés au lit. Là, tu m'as poussé et je me suis
retrouvé à m'y allonger. Toi, tu m'y as accompagné. Tu m'as retiré mes
Converse, mes chaussettes. Et puis tu t'es mise à califourchon et tu
t'es avancée vers moi, un sourire énigmatique... mais coquin aux lèvres.
Tu es arrivée à ma hauteur, tu as abaissé ta tête. Je croyais que tu
allais m'embrasser, mais non. Tu as déposé tes lèvres sur mon torse, tu
m'as sucé et léché mes mamelons. Je me tordais de plaisir, j'arrivais
plus à me calmer. Je voulais plus. Toi, tu m'as regardé droit dans les
yeux et tu as de nouveau porté ta bouche sur mes tétons. Tu les as
mordillés délicatement. Tu me faisais davantage bander. Et ça, tu t'en
es très vite aperçue. Tu te souviens de ta réaction alors, pupuce ? Tu
t'en souviens ?
- Mon amour... Oui... Je m'en souviens. C'était incroyable que tu bandes
autant comme ça. Tu bandais pour moi ! Moi! Je te faisais bander! Ça a
été une révélation pour moi. J'avais TRÈS envie de toi à partir de là.
Et comme si ça suffisait pas, tu étais allongé sur le lit et tu étais
dans ma ligne de mire. Je pouvais enfin laisser libre cours à mes
fantasmes les plus secrets. Alors je me suis mise à califourchon sur
toi. J'en revenais pas... Tu étais tout à moi. Ton corps était beau.
J'étais curieuse. J'étais émoustillée. J'étais toute excitée. Et c'était
toi qui m'excitais, mon amour. Je t'ai donné des baisers sur ton torse
nu, poilu. J'ai pris tes tétons entre mes lèvres et je les ai sucés. J'y
ai mis la langue. Et puis je suis descendue. Ma tête contre ta peau...
J'ai posé mes lèvres et j'embrassais ton corps. Je t'embrassais...
partout. J'en négligeais pas le moindre centimètre carré. J'aimais ça.
Tu te souviens de ce moment où j'ai pris les devants, ché... ri ? Tu
t'en souviens ?
- Ma puce... Plus ta bouche descendait, plus j'étais excité et plus je
sentais que mon sexe ne cessait de grossir. Je ne pouvais rien faire
pour l'en empêcher. Et toi... tu ne pouvais que le voir, que je
n'arrêtais pas de bander. Chaque fois que tu avançais et que tu
descendais, tu embrassais ma peau, tu y mettais des coups de langue. Je
sentais que ma peau était mouillée de ta salive. Je haletais, je
retenais mon souffle. J'étais à ta merci. Je savais que d'un moment à
l'autre, tu passerais aux choses sérieuses. Tu as relevé la tête et tu
as plongé tes yeux dans les miens. Tu me souriais. À voix basse, tu me
disais que j'étais si beau et que tu avais une envie folle de moi. Ta
langue est arrivée sur mon nombril. Tu y as mis la langue, tu l'as lapé.
Ta bouche a continué son inexorable descente vertigineuse. Toi aussi,
tu retenais ton souffle. J'ai le souvenir de ça, tu sais ? Et comme si
ça te suffisait pas, tu laissais tes mains me caresser à leur guise,
elles aussi. Tu avais décidé de laisser libre cours à ton inspiration
sensuelle depuis qu'on était entrés dans la chambre. Et quand tu me
regardais alors que tu arrivais lentement mais sûrement à la lisière de
mon jean, je savais que ce n'était plus qu'une question de temps avant
que tu n'attaques...
- Thé... o... C'était pas de ma faute, quoi! J'avais beau me concentrer
sur les caresses que je te portais, il m'était impossible de ne pas voir
ton sexe qui n'en finissait plus de bander. Le pauvre... Il était
enfermé dans ton jean. C'était comme s'il m'appelait. Il fallait que je
fasse quelque chose, tu comprends ? Et puis... maintenant que c'était
pour de vrai entre nous... j'avais envie de le toucher... de le
caresser, ton sexe. Et plus que tout, je mourais d'envie d'y goûter et
de le prendre dans ma bouche. Oh... oui. Tu n'arrangeais vraiment rien à
l'affaire, avec ton sexe en érection, ché... ri. Mais moi... j'avais
tellement rêvé de ce moment, je l'avais attendu depuis des mois. Non...
Je pouvais pas le laisser enfermé, ton pénis. C'était juste pas
possible, ça. Et ni une ni deux...
- Et ni une ni
deux, tes mains ont jeté leur dévolu sur ma ceinture noire en cuir. Tu
sais que je me souviens encore bien aujourd'hui de tes gestes sensuels
de ce jour-là quand tu me l'as retiré, ma ceinture ? Oh... oui.
Bérénice... Et encore aujourd'hui, tu sais rester sensuelle et ça, c'est
ce que j'aime chez toi. Ça fait deux ans qu'on est ensemble et tu
restes la même au lit... en plus audacieuse... coquine... cochonne. Je
t'aime, Bérénice.
- Et ni une ni deux, j'ai eu raison de la résistance de ta ceinture. Je
te l'ai enlevé, elle me barrait la route, elle me gênait. Tu sais que
moi aussi, je me souviens encore bien aujourd'hui de tes yeux sur moi ce
jour-là quand j'ai posé la main sur ton érection qui était encore
enfermée dans ton jean? Oh... oui. Je l'ai caressée à travers. Théo...
Et encore aujourd'hui, je suis fière d'être là femme pour qui tu bandes
et ça, ça fait que j'ai toujours autant envie de toi et que je l'aime,
ta queue. Je m'en passe pas. Ça fait deux ans depuis notre rencontre et
l'hôtel Lanjuinais... Tu bandes toujours autant dur pour moi et tu
continues de m'aimer et de me désirer. Je t'aime, Théo.
- Ta
main sur mon érection qui ne cessait de grossir... Ta main qui était
curieuse, gourmande... Caressante, audacieuse... Douce, relaxante... Je
savais que ça te suffisait pas et que t'allais pas en rester là. Tu en
voulais plus, Bérénice. Ça, je le savais parce que moi non plus, je ne
te quittais pas des yeux, tu sais, ma chérie ? Toi, tu t'en es rendue
compte et tu m'as regardé à ton tour. Tu m'as souri. Tu m'as murmuré un
"Je t'aime, Théo..." J'étais attendri.
- Ma main sur ton sexe... Je te regardais, je te mangeais des yeux. Je
te lâchais pas d'une semelle, joli oiseau. Que je te donne du plaisir
comme ça et que tu n'en perdes pas une miette, ca a été une
révélation... une nouvelle révélation pour moi. Ça a accéléré les
choses, ça a précipité les évènements. Mon amour... Ton érection était
un appel au crime ! Elle était un appel aux plaisirs. Et moi... je
voulais y goûter avec toi, à ces plaisirs. Alors... ma main s'est posée
sur la fente de ton jean. Elle y a trouvé ta fermeture éclair. Je t'ai
regardé dans les yeux, mon chéri, et je l'ai descendue, cette fermeture
éclair. Sans perdre de temps, j'ai remonté ma main et elle a pas eu
beaucoup de chemin à faire. Non... Ma main... Elle a trouvé le bouton de
ton jean. Il faut dire qu'elle est douée en matière de sexe. J'avais
pas envie de perdre de temps car j'avais très envie de toi. Ma main ne
s'est pas posée de question, elle y est allée un peu fort, je crois. Ton
bouton n'a pas résisté, il a sauté. Je me suis reculée pour pouvoir te
libérer de ton pantalon. Tu te souviens de mon envie irrépressible de
ton sexe, a... mour? Tu t'en souviens ?
- Si je m'en souviens ? Comment pourrais-je oublier, jolie coccinelle ?
Sincèrement... Tu étais à quatre pattes sur le lit et tu avais une
démarche féline. C'était comme si j'étais ta proie. J'étais à toi. Tu as
descendu ma fermeture éclair, tu as déboutonné mon pantalon. Tu me l'as
carrément enlevé sans perdre plus de temps, mon pantalon. Et puis ça a
été le tour de mon boxer. Ma queue en est sortie. En pleine érection,
toute dure. Gonflée de sang, gonflée du désir que j'avais pour toi,
Bérénice. Toi, tu avais les yeux pétillants. Tu y jetais des coups d'œil
à intervalles réguliers, à mon sexe. Et puis l'instant d'après, c'était
MOI que tu regardais. Tu étais toute excitée, ça se voyait. Tu étais
comme un enfant devant une boulangerie et qui salive devant un délicieux
gâteau. "Ché... ri...": c'est ce que tu as minaudé de ta voix toute
douce et sexy dans l'intimité. Mon sexe, tu le regardais comme si
c'était un bonbon qui te donnait envie. Tu te souviens de ce qui s'est
passé juste après, pupuce ? Tu t'en souviens ?
- Mmmh... Théo... Oui... J'ai porté les doigts de ma main droite à ma
bouche. Avec ma salive, j'ai rendu la paume de ma main ainsi que le bout
de mes doigts humides. Je l'ai fait sous tes yeux, chéri. J'ai voulu
que tu voies ça. Une partie de moi voulait te faire perdre la tête. Tu
ne m'as pas quittée des yeux. Tu étais sous mon charme, ça se voyait. Et
moi... je me sentais belle et même carrément sexy dans ces moments-là.
C'était comme si tu me disais que j'étais ta petite amie et que tu avais
follement envie de moi. Je ne sais pas ce qui s'est passé, je ne sais
pas ce qui m'a pris. Tu me mettais l'eau à la bouche, mon cœur. Et avec
ton sexe fièrement dressé, tu n'arrangeais rien à l'affaire. Mais
j'étais fière que tu bandes dur pour moi. C'était MOI qui étais
responsable de ton excitation, c'était MOI que tu désirais. Ni une ni
deux, c'était comme si ton sexe était un aimant magnétique : j'ai posé
ma main dessus. Ma main... elle était curieuse, gourmande. Intriguée par
ce phallus que j'avais eu l'occasion de voir en photo ou une vidéo
quand je voulais que tu me montres comment tu te masturbais. Mais
maintenant que tu étais là pour de vrai... Je n'allais pas rester sur ma
faim à simplement la regarder. Non... Elle m'hypnotisait, ta queue. Je
n'avais d'yeux que pour elle. Elle avait attiré ma main. Ma main y était
comme aimantée et elle ne pouvait plus s'en détacher. Je l'ai prise en
main, ta queue. Tu te souviens de la branlette que je t'ai fait ? Tu
t'en souviens ?
- Ma puce... Ta main, dois-je te rappeler... tu l'avais posée tout
doucement sur la tige de mon sexe. Tu t'en étais emparée mais avec
beaucoup beaucoup de précautions. Elle t'intriguait, ma queue. Et
pourtant, tu avais les yeux pétillants et tu ne la quittais pas des
yeux. Elle était toute à toi à présent. C'est ainsi que tu t'en es
emparée avec douceur. Je t'ai laissée faire parce que tu voulais enfin
me montrer ce que tu savais faire, chérie. ET dès tes premiers petits
mouvements de va-et-vient, j'ai été tout sauf déçu. Vu que tu avais
lubrifié ta main au préalable, la caresse que tu m'offrais était
délicieuse. Il y avait comme un bruit peu audible mais humide quand ta
main allait et venait sur mon pénis. C'était dû au fait que tu l'avais
lubrifiée, ta main, après que tu m'aies retiré mon boxer. Tu me
regardais alors que tu commençais par me branler lentement, tu te
léchais les lèvres. Tu étais si belle, Bérénice. Toute douce. Ça te
plaisait, n'est-ce pas ? Oui, ça te plaisait. "A... mour...": c'est ce
que tu m'as dit, toujours de ta voix douce, quand tu as commencé à
prendre confiance en toi. Tes va-et-vient ont commencé à devenir plus
amples. Si amples que tu en as décalotté mon gland. Là... Quelle ne fut
pas ta surprise... Tu le voyais enfin, ce gland... MON gland. Il était
déjà humide. Une toute petite goutte s'écoulait de mon méat. Je la
voyais et TU la voyais aussi, cette minuscule goutte de liquide séminal.
Elle était évocatrice de mon excitation et du désir que j'avais pour
toi, Bérénice. Et elle était annonciatrice du plaisir et de
l'éjaculation que j'aurais en ta compagnie. Et qu'est-ce que tu as fait
alors, pupuce ? Est-ce que tu t'en souviens ?
- Hmmm, oui! Ché... ri! Je la voyais, ta queue. Elle me donnait beaucoup
envie. Et là, tu me l'a présentais. Elle m'était offerte. J'étais entre
tes jambes. Je te branlais et mes mouvements trouvaient leur rythme de
croisière. Ils étaient de plus en plus fluides. Je prenais confiance en
moi et j'aimais beaucoup ça, te branler pour te donner du plaisir, Théo.
Cette goutte toute fine... incolore... elle m'obsédait, elle
m'hypnotisait. Oui, je connaissais le goût de tes baisers et je savais
quelle était l'odeur de ton corps, chéri. Mais... ton sexe, il était là
et il m'appelait. C'était irrésistible. Oui, je le branlais, ton membre.
Mais... j'avais de plus en plus de mal à résister à l'envie de le
goûter et surtout de le prendre dans ma bouche. Alors, j'ai penché et
abaissé la tête en direction de ton entrejambe. Tu te souviens que tu
retenais ton souffle, mon chat ? Tu t'en souviens ?
- Tu es la seule et unique petite amie que j'ai jamais eu, Bérénice. Je
t'avais parlé de Tiffany... On avait passé plusieurs nuits ensemble dans
le même lit mais sans jamais rien faire de sexuel. Toi, tu étais la
première fille qui me masturbait. Tu allais être également la première
qui me ferait une fellation. Car tu avais très envie de me sucer, je me
trompe ? C'était inévitable. Ta tête se rapprochait de ma queue. J'ai
plongé ma main droite dans tes cheveux pour les caresser. Toi, tu as
plongé tes yeux chocolat dans mes iris noisette. Tes yeux étaient
étincelants. Tu étais si heureuse, Bérénice. Je m'en souviendrai
toujours. Et ce dont je me souviens aussi, c'est que tu as soupiré de
bonheur et que tes lèvres se sont posées sur mes aines et sur mon pubis.
De tout petits baisers comme tu savais bien les distiller. Et là, tes
lèvres se sont ouvertes et tu m'as pris doucement dans ta bouche...
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