Amour en musique 11
Stars de Simply Red…
– Nous serions tellement mieux dans un lit…
Je ne pouvais pas être plus d'accord. Je ne veux pas jouer les
rabat-joie car c'était déjà bon d'être là et d'en être là, dans la salle
de ses amis, moi à genoux, elle les jambes lascivement et
outrageusement écartées, moi à la lécher avec plaisir et avidité, elle à
se laisser lécher sans penser à autre chose. J'avais envie… très envie
de continuer mon étude, mais cette fois… approfondie, de sa jolie chatte
qui était à présent ruisselante. Ça allait être riche en promesses…
Il allait être temps d'interrompre notre séance de préliminaires
afin de pouvoir se rendre dans une chambre. Ce serait plus… confortable,
plus... agréable, pour nous deux, pour elle comme pour moi.
À ce moment même, je me demandais si Romain et Sarah disposait d'une
chambre d'amis, en plus de la leur, chez eux. Peut-être…
Je ne me suis pas étendu longtemps sur le sujet. Non… Le seul objet
de mes pensées, c'était… cette coquine de Laura. Je ne pensais qu'à
elle. Je ne pensais plus qu'à ça : la voir allongée dans un lit, sur la
couette. Elle et moi sur l'oreiller… La voir étendue de tout son long…
La voir écarter ses jambes légèrement, finement musclées, comme pour me
signifier qu'elle était en train de réclamer, une fois encore, ma bouche
sur son intimité…
J'avais la tête ailleurs. Mon esprit était ailleurs, le temps d'un instant.
– Allô… Il y a encore quelqu'un sur Terre ? Je peux savoir à quoi tu penses encore, Benoit ?
Tiens, tiens… J'ai eu comme une impression de déjà vu. Comme si j'avais déjà entendu ça quelque part…
J'AVAIS DÉJÀ ENTENDU ÇA QUELQUE PART ! C'était quand je bandais
comme un fou et que je mourais d'envie qu'elle me fasse une fellation.
Mais, cette fois…
– Laura… Je… Je pense à toi, allongée sur ce lit. Je pense à moi,
confortablement installé entre tes jambes… Ma langue qui va et qui vient
sur ta chatte et qui te fait perdre la tête… Je pense à nous, sur la
même longueur d'onde…
Laura m'a interrompu alors que j'étais lancé :
– Je vois que je t'ai libéré, délivré, comme dirait la chanson.
Hmmm… Intéressant… Intéressant… Je te laisserais bien t'occuper de moi
encore, Benoit…
– J'ai envie de lécher ta petite chatte, Laura… Encore… S'il te…
Laura m'a de nouveau interrompu :
– Tu n'as même pas à me demander, Benoit, tu sais ? Vo-yons ! À vrai
dire, ça me fait un… je-ne-sais-quoi que tu te laisses maintenant aller
et que tu prennes des initiatives, tu sais. Quant à moi, tu le sais
mais… Ma belle chatte toute humide n'attend plus que toi. Elle est à
toi, ma belle petite chatte salée.
– Je l'aime bien, ta chatte, Laura.
Je lui ai adressée alors un beau sourire et je l'ai embrassée fougueusement. Elle a gloussé en retour.
Nous étions en train de nous dévorer des yeux. C'était décidément un
beau moment. C'était parfait jusque-là. Laura était juste… parfaite
comme partenaire… et pas que sur le plan physique. Elle savait que
j'étais puceau, et pourtant, elle n'en faisait aucun cas. Elle savourait
l'instant. Comme moi… J'étais si bien en sa compagnie. Oh Laura… Si
seulement je pouvais te faire jouir pour t'exprimer ma gratitude...
On continuait de s’embrasser comme des fous, comme si on était des ados
au collège et qu’on ne se lassait pas de ce plaisir que l’on venait de
découvrir et qu’on en avait beaucoup. C’était ce qu'il était en train de
se produire avec Laura.
On avait pris le chemin de la chambre mais, à l’allure à laquelle on
en prenait la direction vu qu’on s’embrassait sans arrêt, on y
arriverait probablement pour la Saint-…
– Hmmm… Benoit… Je m’en lasse pas de t’embrasser. J’aime ça…
– Hmmm… Laura… Moi non plus, je m’en lasse pas. J’aime…
Nous étions sur la même longueur d’onde, le temps d’une nuit. Nous étions si bien, rien que nous deux.
C’était parfait pour les deux nouveaux amants que nous étions. Nous
étions libres d’exprimer le désir que nous avions l’un pour l’autre
comme bon nous semblait. Nous n’étions dévoués qu’à l’amour libre, sans
nous poser la moindre question.
Nous ne vivions que l’instant. Nous savourions l’instant. Nous ne vivions que pour le moment, rien que tous les deux.
La jeune femme avait décidément de beaux yeux, et il me semblait que je pouvais y distinguer une certaine lueur.
Quand je l’embrassais, soit Laura fermait les yeux comme si elle
avait envie de tirer toute la quintessence de ce baiser pour y prendre
le plus de plaisir possible, ou bien soit je remarquais que ses yeux
étaient ouverts et dans ce cas, c’était comme si elle voulait capter un
instantané de l’emprise qu’elle maintenait sur moi. Laura, comme
d’autres femmes, je suppose, disposait d’un cinquième as : un
je-ne-sais-quoi composé de tout et de rien, susceptible à tout moment de
vous faire perdre la tête. Une parure de lingerie, sexy à souhait, de
couleur bleu poudre, en dentelle… Un gloss à la cerise… Un flacon
d’huile de massage à l’ylang-ylang… Un iPod rempli de chansons propices à
l’amour et au sexe… Des manières qui étaient attentionnées par moments,
directes à d’autres. Ce cinquième as m’avait d’abord fait plier puis
avait finalement achevé de me faire rompre. Oui, rompre ! Je ne
maîtrisais plus rien. Et de toute façon, je ne voulais pas.
Laura me faisait craquer. Je ne voyais qu'une très belle jeune femme, et je me sentais bien en sa compagnie. Moi-même.
Je ne pouvais pas me cacher. Je ne pouvais me dérober. Je ne le voulais pas.
Je ne le voulais pas le moins du monde.
Je me sentais bien avec Laura, et, pour ma part, je voulais que ce
moment, sensuel à souhait, dure le plus longtemps possible. Je ne
pensais à rien d'autre.
Une voix m'a de nouveau interrompu dans mes pensées…
– Benoit… Tu es tout le temps ailleurs ou presque… Tu es toujours en
train de cogiter. Ne penses plus à rien. Juste… Savoure-toi…
Savoure-moi… J'ai encore envie de ta bouche sur moi. J'ai encore envie
que tu me la lèches, ma petite chatte…
Nous avions monté un escalier, et nous venions d'arriver au niveau de la porte d'une chambre.
– Tu es prêt, Benoit ?
Elle a appuyé sur le clenche de la porte, et la porte s'est ouverte sur la chambre...
Laura m’avait pris par la main et m’avait entraîné jusqu’à la porte de
la chambre. Ça n’avait pas été de tout repos parce qu’on s’était
embrassé, caressé, peloté tout en montant les escaliers. Il a fallu
qu’on reprenne notre souffle.
Reprendre notre souffle, oui. Que nos ébats cessent ou perdent juste en intensité, ça, certainement pas. Même pas en rêve !
Nous n’avions pas cessé de nous embrasser, même lorsque nous
montions les marches de cet escalier. Nous nous en sommes donnés à cœur
joie. On se sentait un peu comme deux ados qui découvrent l’amour et qui
en tirent beaucoup, beaucoup de plaisir, et que ça leur fait du bien.
Nous étions finalement arrivés devant une chambre située à l’étage
de la jolie petite maison des amis de Laura, et, tout en reprenant notre
souffle, lentement mais sûrement, nous nous mangions des yeux et nous
nous regardions sans jamais détourner le regard.
La jolie jeune femme rousse avait tendu la main en direction de la
clenche de la porte de la chambre, et de ce mouvement, la porte s’est
ouverte, et ça nous a donné accès à cette chambre, enfin.
Laura, la belle rousse, coquine, sensuelle, sexy à souhait, m’a
alors tendu la main, et elle m’a adressé l’un de ces sourires radieux
dont elle a le secret.
– Tu es prêt, Benoit ? Est-ce que tu as envie qu’on continue ?
Est-ce que tu es toujours okay pour qu’on aille plus loin, tous les deux
? As-tu toujours envie de coucher avec moi ?
J’ai alors fixé Laura et j’ai braqué mes yeux dans les siens intensément.
– Oui, Laura. Je suis prêt et j’en ai envie. Autant que toi. J’ai envie de toi, Laura. Si fort.
Laura m’a alors regardé intensément à son tour. Ses yeux étaient
brillants : il était clair pour moi qu’elle était émue. En réalité,
Laura, au plus profond d’elle, réalisait à peine que le moment dont elle
avait rêvé depuis des mois et des mois, jour et nuit, se produisait. Je
n’étais plus un fantasme. Je n’étais plus un rêve érotique. J’étais là,
corps, âme et sexe, avec elle.
Moi, je lui ai pris la main et, en posant mes lèvres sur le revers de sa main, je lui ai fait un baise-main.
– Oh Benoit… Toi aussi, tu as envie de moi autant que moi, j’ai envie de toi !
– Laura… C’est à toi que je veux offrir ma virginité. Je suis à toi, Laura.
Ce que je disais, je le pensais au plus profond de moi. C’était ancré en moi.
– Laura… Je suis à toi. Corps… et âme… et sexe.
Laura braqua ses yeux dans les miens au moment où je lui dis ça. Il y
avait beaucoup d’intensité dans son regard, à ce moment-là. Beaucoup
d’émotion et de sensibilité, aussi. Ses yeux étaient de nouveau
brillants, un peu comme quelques instants auparavant. Là, c’était sûr et
certain : elle était émue. Il ne pouvait pas en être autrement… ou bien
je ne savais plus rien de rien !
– Benoit… Benoit… Ce que tu viens de dire là, je ne rêvais que de ça
depuis la première fois où je vous ai vus en concert. Et là… ça devient
réalité…
– Chut, Laura, chut…
Là, et ça, c’était l’ironie de la situation, si l’on pouvait dire :
ça bouleversait Laura à tel point que c’était LAURA, à ce moment-là, qui
n’en revenait pas qu’on en soit là.
– Benoit… Tu étais l’objet de mes fantasmes, et même si c’était mon
vibro ou mon gode préféré qui étaient en moi, c’était toi que
j’imaginais en train de me faire l’amour. Je devais me contenter de
fantasmes et de mes orgasmes, seule, parce que moi je pense, la
probabilité de chances qu’on se retrouve intimes, un jour, était…
infime.
Là, sur ce point, Laura ne disait peut-être pas complètement la
vérité, elle qui était tombée sous mon charme et qui était prête à tout
pour me tenter, pour me séduire… et pour me conquérir.
Elle y était parvenue, très nettement.
J’étais à elle, corps et âme, et à présent… sexe, aussi.
Nous aiguisions notre sensualité, pas à pas. Nous avions cédé à la
tentation depuis longtemps, et nous n’avions pas, le moins du monde,
envie de nous arrêter là, en si délicieux et savoureux chemin.
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