Amour en musique 20
J'étais enfoncé en Laura, jusqu'à la garde.
Mes pénétrations étaient devenues plus rapides, mais elles alternaient
entre profondeurs et surface. Plus nos ébats évoluaient dans le temps,
dans la nuit de Montpellier, et plus j'accédais à ses profondeurs les
plus secrètes. Laura était corps et âme et sexe à moi.
This Must Be Love de Phil Collins...
En plus de mon sexe qui allait et venait en elle, je m'étais
soudainement mis à poser le bout de mes doigts sur son clitoris, et je
me suis mis à la caresser. J'étais en train de me donner corps et âme,
et ce, pour que Laura se sente bien et qu'elle puisse prendre bien du
plaisir, elle aussi. D'ailleurs... Son plaisir... Laura le montrait et
l'exprimait, carrément, à la face du monde, et elle ne s'en gênait pas
le moins du monde. Oh... non.
Elle criait... Elle hurlait de plaisir alors que je maintenais ma
cadence infernale en elle et que je cajolais son bouton de rose. Et
pendant ce temps-là, elle avait reposé ses mains sur mes fesses et elle
les maintenait fermement.
Je pilonnais Laura de plus en plus fort, à présent. Je continuais de
frotter, avec régularité... et douceur, son clitoris, avec mes doigts.
Et je la regardais, Laura... Oh... oui, je la regardais. Et ce que je
voyais me faisait beaucoup plaisir et j'en étais fier. Laura était là,
allongée contre les draps, et elle ne faisait plus qu'un avec ce lit.
Ses longs cheveux roux reposaient sur l'oreiller. Laura avait désormais
les yeux fermés. A mon avis, c'était parce qu'elle était sous l'emprise
du plaisir, et que du coup... elle le savourait autant qu'elle le
pouvait. D'ailleurs... Sa bouche entrouverte, elle aussi, en disait long
sur ce fait. Et quant à ses beaux gros seins, ils s'agitaient sans
arrêt alors que je la prenais avec ardeur et que je me mettais
véritablement à la baiser, comme elle en mourait d'envie. Et... à
mesure que je la prenais avec force et qu'elle mouillait à merveille du
miel féminin, moi, pour ma part, j'entendais de plus en plus
distinctement une sorte de clapotis. Et, à mesure que j'allais et que je
venais profondément dans sa porte du plaisir, je sentais bien nos sexes
qui s'entrechoquaient, mon pénis qui caressait, se frottait et qui se
heurtait à ses chairs roses, humides.
Tout est dit de Shy'm...
Je prenais Laura avec force. Elle, elle jouissait de ce moment que l'on
vivait et que l'on partageait. Elle savourait chaque caresse, chaque
mouvement, chaque pénétration, chaque sensation. Ses yeux étaient
fermés. Sa calanque rose et cerise était entrouverte. Sa peau se
couvrait de chair de poule. Ses seins ballottaient. Ses bruits "Laura va
jouir..." remplissaient toute la chambre.
Je continuais de passer mes doigts, tout en rythme et constance, sur son
bouton de rose. Et... alors que je passais et repassais le bout de mes
doigts, je n'en finissais plus de sentir couler la cyprine douce,
chaude, agréable, humide que Laura sécrétait.
Je caressais Laura, et dans le même temps, j'étais en elle. Mon sexe allait et venait à merveille PARCE QUE Laura était trempée.
Ce n'était que pur délice.
C'était parfait.
Laura soupirait, gémissait sans arrêt, à présent.
?
??
???
Laura allait... jouir?
Elle exprimait clairement, entièrement son plaisir. Elle n'en avait rien
à faire du monde qui l'entourait. Non... Laura était perdue, vaincue
par le rythme que j'imposais. Elle se laissait complètement aller. Elle
n'était plus qu'une boule de désir et de jouissance. Elle en était
fière. Qui plus est, avec moi, rien qu'avec moi. Moi, son Benoit. Son
mystérieux. Corps et âme et sexe.
Elle avait rêvé de tant de choses, Laura. De beaucoup de détails. Notre
rencontre... Nos premiers mots, nos premières émotions... Notre
feeling... Moi, petit à petit, mais tout entier... Mon regard et mes
yeux sur elle... La découverte de nos deux corps... Les sensations
diverses et variées que nous ressentirions... Moi, tout à elle... Moi,
sa chasse gardée... Mon plaisir... Son plaisir... La sensation de mon
sexe dans le sien... L'approche et le vertige final vers la
jouissance... Son premier orgasme avec moi...
Et... la combinaison de mon pénis dans son vagin avec mes doigts qui
caressaient son clitoris... Laura s'était décidée à rouvrir ses yeux, et
ce pour regarder, contempler, admirer l'homme dont elle était
progressivement tombée amoureuse. Cet homme qu'elle avait dans la peau.
Cet homme qui était l'objet de tous ses fantasmes les plus secrets... et
les plus inavouables. Tout cela mis bout à bout, Laura perdait tout
contrôle. Laura n'était plus maîtresse d'elle-même. Laura n'était plus
qu'une boule de plaisir, perdue, vaincue, soumise à cette jouissance qui
était imminente et qui n'allait pas tarder à éclater au grand jour.
Pressure Off de Duran Duran...
J'avais les yeux rivés dans ceux, beaux, de Laura. Je voulais capturer
un instantané d'elle et de ce moment. Nous étions corps et âme... et
sexe. A l'unisson. Bien, l'un et l'autre. L'un avec l'autre. L'un contre
l'autre. L'un dans l'autre. C'était tout ce qui nous importait. Nous ne
pensions à rien du tout d'autre.
On se regardait intensément. On ne se quittait pas des yeux. Non... On
se mangeait plutôt des yeux! Et on ne s'en cachait pas le moins du
monde. Ca non. Nous étions juste tous les deux et nous nous faisions
l'amour.
Laura et moi ne faisions plus qu'un.
Laura et moi ne faisions qu'un.
Soudain...
Soudain!
Je sentais bien... clairement... particulièrement les ongles de ma
coquine de petite rousse s'enfoncer dans ma chair. Non. Ce n'était pas
douloureux. Enfin... si, soyons honnêtes, ça l'était un peu, quand même.
Mais je comprenais. Et c'était normal: Laura me voulait corps et âme
avec elle.
Laura, tout en maintenant ses ongles plantés en moi, façon de parler, me regardait et ne me lâchait pas des yeux.
- Haha... Haha... Haha... OH!
Sa voix chevrotait à mesure que je la pénétrais... que je lui faisais
l'amour... que j'allais et que je venais en elle... que je la baisais
comme elle me l'avait demandé... que je la besognais.
Ses yeux se faisaient suppliants. Comme si elle... se soumettait à mon
corps... et à mon âme.. à mon sexe... à mes pénétrations en elle.
Ses yeux se faisaient suppliants. Mais... Soudain... Je sentais les
doigts... et les deux bras de cette femme trembler. De plus en plus. Ses
ongles s'enfonçaient plus profondément dans ma peau. J'en aurais des
marques et des bleus, ça c'était sûr. Mais ce n'était pas grave.
- Benoit... Benoit... Pu...tain! AAAAAHHHHH!
Je sentais le vagin de Laura se contracter et se resserrer tout autour de moi. Nous y étions. Laura... jouissait.
J'étais allongé. J'avais le souffle coupé. Il fallait que je reprenne
mon souffle. Il fallait surtout que je reprenne des forces. Je me
sentais épuisé... mais bien, si bien. Soudain, je me rendais compte que
j'étais allongé de tout mon long sur Laura. Oh... Non! J'avais peur de
lui faire mal. Je ne le voulais tout simplement pas. Non.
Je décidais de me relever un peu, histoire de lui faire de la place.
Histoire aussi, et surtout, de la laisser respirer. Cependant, je
n'avais aucunement l'intention de me détacher de notre étreinte une
seule seconde. Même pas en rêve.
Et au moment où je me suis relevé légèrement, j'ai senti Laura me
retenir avec ses mains. Comme si, justement , elle, elle avait envie que
je reste tout contre elle. Ses mains, ses douces mains roses, et qui ne
portaient pas encore les traces du temps qui passe, la jeune femme les
avaient reposées sur mes fesses. Elle rapprocha sa tête de la mienne,
comme si elle allait m'embrasser. Mais... au lieu , justement, de porter
ses lèvres goût cerise aux miennes, elle posa sa tête contre mon torse
et c'était agréable de sentir ses longs cheveux caresser et taquiner ma
poitrine. Je... me... sentais... si...bien.
Boom Clap de la chanteuse anglaise Charli XCX...
- Benoit... Mon Benoit... Tu es là... Ça... va?
Elle remonta un peu la tête et porta sa bouche à la mienne. Je hochai la
tête. Laura colla ses lèvres aux miennes pour un long baiser. Un baiser
passionné. Un baiser sensuel.
- Hmmm... Oui... Laura... Ça va. Juste... Je me sens fatigué. Tu m'as épuisé, tu sais? Mais c'était si bon. Mmmh...
Sur ces mots, j'ai embrassé Laura à mon tour.
- Benoit. Mon Benoit. Mon beau Benoit. J'ai joui! J'ai joui! Et c'est
toi qui m'as fait jouir! Avec ton corps... Avec ton
sexe... Hmmmm... Mon... Benoit!
Nous nous sommes embrassés passionnément.
Mais... au regard de l'air ahuri que je semblais afficher, Laura me
devança pour ce qui était du chapitre des interrogations et des
réponses.
- Tu m'as fait jouir, Benoit! Est-ce qu'au moins tu t'en rends compte??
- À vrai dire... je... je... Je n'ai pas beaucoup de souvenirs de ce
moment en particulier. Juste des flashs. Oh Laura... Pa... Pardonne-moi
de ne pas me souvenir de ton orgasme. Pa... Pardon. J'ai... j'ai honte.
- Ah non, Benoit! T'as pas le droit de dire ça! Je te l'interdis, tu
m'entends? Tu t'enlèves ça tout de suite de la tête! Le Benoit que tu as
pu être, il appartient au passé. Le Benoit que tu es à présent, pas à
pas, il est là, tout contre moi, et il vient de me faire l'amour. Je
suis amoureuse de lui. Tu m'entends?? JE T'AIME, Benoit!
Ça n'avait pas plu du tout à Laura que je me remette à me dénigrer. Elle
était donc montée au créneau et s'était énervée brièvement.
Je reprenais mon souffle, tout petit à petit. Laura, elle, me déposait de tout petits baisers sur le torse, sur les mamelons.
Puis, d'une voix plus douce, plus posée, elle poursuivit:
- Tu sembles avoir perdu connaissance pendant un instant, Benoit. Ça
s'est passé juste après que mon vagin ait commencé à se contracter et
que j'ai joui. Un lien de cause à effet, peut-être, je suppose... Je
sais pas.
J'essayais, au mieux, de retrouver mes esprits et de me souvenir avec
précision de la nuit et de ses évolutions. Ça y était. Tout me revenait.
Le concert... notre rencontre... elle et moi, dans sa voiture... La
branlette.. La pipe... Le début de nos préliminaires, dans le salon de
la maison de ses amis... ses seins... le cunni que je lui avais donné...
nos effeuillages... nos baisers... nos caresses... la chambre... le
lit... les pétales de rose... nos préliminaires... nous deux,
entièrement nus... la branlette espagnole... la pipe, de nouveau... elle
sur moi... moi en elle... moi sur elle... nos mots... nos regards...
mes doigts sur son clitoris... sa cyprine... ses gémissements... ses
cris... son plaisir... son orgasme.
Laura, elle, était la femme la plus comblée de la Terre. La plus
épanouie. L'homme qui lui plaisait, qu'elle s'était mise à désirer et
dont elle était petit à petit tombée amoureuse... venait de lui faire
l'amour. Oui. Mais aussi, et surtout, il lui avait donné un orgasme.
Leur premier orgasme, ensemble. Et le premier d'une longue série, Laura
espérait au plus profond d'elle.
- Mon Benoit...
Laura avait les yeux brillants. Certes, de petits yeux. Mais brillants. Elle soupirait. Elle minaudait.
Wake Up Call de Phil Collins...
- Oh mon Benoit... Tu m'as l'air épuisé...
Elle n'avait pas pu s'empêcher de glousser d'avoir son petit rire coquin, caractéristique d'elle, tout léger.
- Tu commences à me connaître à présent, chéri...
Elle a soupiré quand elle a réalisé qu'elle m'avait appelé ainsi. Je
l'ai alors regardée les yeux dans les yeux. Intensément. Je cherchais à
savoir, à travers ses beaux yeux, si elle le pensait vraiment.
- Oui, Benoit... Tu es désormais mon chéri. Je veux que tu le sois. Je
suis si heureuse avec toi. Je veux que tu prennes une place importante
dans ma vie. Je veux être avec toi, Benoit.
Je n'en revenais pas. Mais vraiment pas. Laura avait envie de moi dans
sa vie! Je croyais, jusque-là, que ça n'arriverait jamais. J'avais
tellement été habitué aux refus des filles au collège, au lycée, à la
fac, que j'avais pensé, plus d'une fois, tirer un trait sur ma vie
amoureuse. Et elle, ce petit bout de femme rousse, audacieuse,
charmante, sensuelle et coquine à souhait, avait forcé le destin et
m'avait abordé dans notre loge. Elle m'avait entraîné jusque dans cette
maison. Nous étions devenus amants. Nous avions fait l'amour. Et à
présent, il semblait que nous nous étions mis ensemble.
Laura m'observait, attentivement, mais encore une fois, sans me
brusquer. Elle, ce qu'elle voulait, c'était que je devienne mon
véritable moi, que je sois heureux et que l'on soit bien, ensemble.
- Laura...
Ma voix était tremblante, peu assurée. Je me suis mis à sangloter, juste
après, sans réussir à terminer la phrase que je voulais dire. Je me
suis mis à pleurer. Mais ce n'étaient pas des larmes de tristesse. Pas
du tout. J'étais si heureux, si fier que Laura m'avoue une fois pour
toutes son amour et qu'elle me dise qu'elle voulait que je devienne son
petit ami.
J'étais arrivé à Montpellier, musicien dans un groupe pop/rock de Paris,
la petite trentaine, célibataire, vierge. Je quitterai Montpellier, en
couple et j'aurai connu ma première fois.
- Benoit... Tes larmes en disent long, et tu es beau. Sache le. Je sais
que t'as pas l'habitude qu'une fille soit comme ça avec toi. Fais-moi
confiance. Je ferai tout pour te rendre heureux. Tu me plais. Je t'aime,
Benoit.
Elle ne termina pas sa phrase. Elle déposa ses lèvres sur les miennes pour un nouveau baiser, tendre.
Neverending Story de Limahl...
À mon tour, j'observais attentivement Laura. Sa peau avait rougi. Elle
reprenait son souffle, elle aussi. Le plaisir lui allait si bien.
- Benoit... Je repense à quelque chose... Tu n'as pas... joui, toi... Si? Je ne crois pas avoir senti ton sperme en moi...
J'ai hoché la tête de gauche à droite, et de droite à gauche.
Effectivement, maintenant qu'elle en parlait, je ne m'en souvenais pas.
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