Amour en musique 25
C’est pas du tout un rêve….
Laura ne semblait décidément pas y croire. Elle en avait rêvé… Elle en
avait fantasmé bien des fois. Et à force d’être présente à bon nombre de
nos concerts, elle avait espéré de tout son cœur qu’elle puisse avoir
la chance de me parler, ne serait-ce qu’une seule fois. Bien entendu, au
plus profond d’elle, elle en voulait plus. Et si les choses prenaient
une tournure moins… prude, plus… coquine… elle foncerait et elle ne se
poserait pas la moindre question. Non… Ça, c’est sûr. Audacieuse et
coquine comme elle était, Laura… C’était juste hors de question qu’elle
laisse passer une occasion pareille si ça se présentait tout cuit à
elle.
– C’est quelque chose qui me tient à cœur, mon mystérieux… Te donner du
plaisir… Et là, je vais y aller tout doucement avec ton anus… Tu n’as
rien à craindre, mon chéri… Je vais être toute douce… avec toi…
J’ai gémi sous l’effet de ces mots que ma coquine de petite amie venait
de prononcer. J’étais un homme perdu, sous son charme et je n’étais plus
du tout en mesure de résister. De toute façon, ça faisait depuis belle
lurette que je n’en étais plus capable. Toute résistance était caduque.
Laura y allait tout en douceur avec moi, et moi, j’étais désormais prêt à
ce que nous réalisions notre fantasme commun. J’étais prêt à subir ses
assauts coquins, linguaux. Je le voulais, plus que tout.
Everytime de Britney Spears…
Laura était douce, que ce fusse quand elle s’exprimait ou bien quand
elle était dans le feu de l’action pendant l’amour. Ce n’était pas
prendre le dessus sur moi, dominer pour dominer. Non. J’étais devenu son
petit ami, et elle avait brûlé, crevé d’envie de faire l’amour avec
moi. Et vu l’idée qu’elle s’était faite de moi… elle s’était dite que ça
rendrait les choses plus… intéressantes si elle faisait en sorte que
mes fantasmes les plus secrets… ces fantasmes que j’avais refoulé…
deviennent réalité.
– Mon Benoit… Tu es homme… Et il se peut que tu te sentes quelque peu
femme au moment même où je te parle… Ne refoule rien… Ne te pose pas de
question… N’en aies pas honte… Accepte ta vraie nature… Ne refoule rien…
Pas maintenant… Tu es entre de bonnes mains. J’ai pas l’intention de te
faire le moindre mal. Ce sera rien que du plaisir, mon mystérieux… Je
te le promets.
La voix de Laura avait l’effet d’une caresse sur moi. Elle était douce
comme une plume qu’elle aurait fait glisser sur ma peau. Je ne pouvais
que me sentir en sécurité, et ainsi, j’étais en mesure de lâcher prise.
C’était tout un contexte, comme un cocon, que Laura avait tissé pour que
je sois corps et âme et sexe avec elle. J’étais l’homme que j’avais été
jusqu’à notre rencontre mais j’étais également un autre homme. J’étais,
petite touche par petite touche, un homme différent. Au contact de la
coquine rousse, je révélais lentement mais sûrement l’homme que j’avais
enfanté en moi pendant toutes ces années mais à qui je n’avais jamais
osé donner naissance. Mais tout ça, c’était fini. Oui. J’étais résolu de
libre cours à ma vie, à mes désirs, à mon instinct, aux côtés de Laura.
– Ton anus est beau, mon cœur. Il me donne carrément envie, là ! Je
sais même pas comment je fais pour ne pas m’y précipiter tout de suite.
Peut-être parce que… parce que j’aime ces moments que l’on passe, toi et
moi. Ces moments où l’on se parle. Ces moments où l’on se fait des
câlins. Et tu vois, Benoit… J'ai beau être coquine voire même carrément
insatiable… j’aime les câlins. Et là… vu que c’est avec toi… je me sens
si bien.
– Continue d’être comme ça, Laura… C’est tout ce que j’aime… Au risque
de me répéter, j’ai longtemps rêvé d’une femme comme toi. Je veux dire…
Belle, douce, coquette, tendre, gentille, audacieuse… cochonne ! Tout ce
que j’aime… ce que j’aime trouver chez une femme, quoi. Tu fais tout ça
si bien…
– Attention, mon mystérieux ! Je suis loin d’être parfaite ! J’en ai pas du tout la prétention, tu sais ! C’est juste que…
- Que… ?
– Eh bien… Comme tu le sais, et à présent, tu ne peux que le voir… je
suis comme ça. Tout simplement. Je suis moi, ni plus ni moins. Je me
force pas à faire semblant. Je veux pas exagérer ce que je dis, ce que
je fais. Le naturel dans un couple, dans l’intimité, dans la vie de tous
les jours, c’est important.
Spaceman de Babylon Zoo, groupe rock anglais des années 1990…
– Tu es si belle, Laura. Moi aussi, j’ai envie de toi. Et tu le vois que je peux plus résister ? Tu le vois, hein ?
En guise de réponse, j’ai senti Laura faire usage de ses douces mains
roses pour m’écarter les fesses. Il n’y avait aucune brutalité dans ses
gestes. C’était même tout le contraire. Il y avait de la douceur, de la
tendresse, de l’amour, de la passion dans ses caresses, qu’elles fussent
chastes ou plus… explicites, plus osées. Elle y prêtait une grande
attention, Laura.
Une fois mon derrière écarté, j’étais à la merci de la bouche de Laura
et j’en avais conscience. Il ne pouvait pas en être autrement, et à vrai
dire… je n’attendais que ça. Et soudain… sans perdre de temps, Laura
approcha sa tête et je sentis sa langue. C’était tout sauf inattendu,
tout sauf désagréable. Je sentais Laura s’occuper de moi, me caresser et
je succombais, encore et toujours, au plaisir qu’elle veillait à me
donner.
– Hmmmm… Mon chéri… Mon beau mystérieux… Tu la sens, ma langue… Elle est
douce, elle est humide… Elle est chaude, elle te fait de l’effet… Elle
te donne du plaisir, elle te fait perdre la raison… Et moi… c’est ce
dont j’ai envie… Que tu perdes les pédales, que tu jouisses… Et pour ça…
je vais continuer de te le lécher, ton cul… parce que j’aime ça. Et je
vais te la branler en même temps, ta belle grosse queue parce que comme
ça… tu vas jouir, toi aussi… Et comme ça… tu me donneras ton sperme… Ton
sperme dans ma bouche… sur mes gros seins que t’aimes tant, mon amour…
Laisse-toi aller, mon Benoit...
– Vas-y… Laisse-toi aller, mon chéri… C’est ça… Tu es entre de bonnes mains… Tu le sais… Laisse-toi aller…
Une fois n’était pas coutume, j’ai émis un gémissement éloquent en guise
de réponse tellement j’étais incapable de formuler la moindre phrase
cohérente, tellement j’étais sous le charme de cette jeune femme, aussi.
– Oui, Benoit… Tu le sais que tu es entre de bonnes mains… Et tu as vu
comme je suis douce avec toi ? C’est que du plaisir, mon amour… Mon
Benoit… Aaah…
Elle venait de soupirer. Quand elle faisait ça, Laura, ça voulait dire
qu’elle allait bien, qu’elle se sentait bien. C’était aussi simple que
ça. Et tout de suite, l’instant d’après, j’ai soupiré de plaisir. Laura
reportait son attention sur mon petit trou pas encore éclos mais mouillé
de salive. Et qu’est-ce qu’elle savait l’être, douce…
– Il faut être douce avec un anus, tu sais ? Qu’il soit masculin ou
féminin, il demande de la douceur, du désir et des fluides… Salive et
lubrifiant… Pour l’instant, il n’y a que ma salive. Parce que ma langue…
c’est largement suffisant pour toi à ce stade… En ce qui me concerne,
j’y mets tout mon désir… et j’aime ça… Oh… oui. C’est même une des
choses que je préfère… Surtout le tien, mon mystérieux…
Un baiser sec sur la fesse droite… Un baiser mouillé sur la fesse
gauche… Le plat de l’une de ses mains qui me caressait la fesse droite
et… quand je m’y attendais le moins… me donnait une toute petite fessée…
Elle avait beau avoir été légère, cette fessée… je l’avais ressentie au
plus profond de moi. Non comme une humiliation ou comme lorsqu’on veut
réduire un être à l’état de jouet, mais c’était davantage de
l’excitation que je percevais comme sensation.
– J’ai pas l’intention de te faire du mal, mon Benoit… C’est que du
plaisir, joli mystérieux… Profites de ma sensualité… Lâche prise… Ne
pense à rien… Ne te pose pas de question…
Elle me maintenait fermement les fesses avec ses mains. Elle les gardait
écartées. Et je la sentais, cette emprise que Laura avait sur moi. Mais
au fur et à mesure que le temps passait et que nos ébats évoluaient,
j’avais appris à l’apprivoiser, cette emprise.
Good Thing des Fine Young Cannibals…
– Benoit… Ne pense à rien… Te pose pas de question… Tu ne fais rien de
mal… C’est pas un crime… C’est que du plaisir… Accepte-le… Accepte-la,
ta sexualité… C’est pas parce que je m’occupe de ton cul que tu vas être
gay ou même bi… Accepte ta sexualité et toutes les possibilités qu’elle
t’offre… S’il te plaît… Avec… moi…
Ah… mes fantasmes… M’imaginer à quatre pattes et m’abandonner… Qu’on me
donne une ou plusieurs fessées… Sentir une langue sur mon anus… Sentir
des lèvres sur mes fesses… Non… je ne suis pas femme, je ne suis pas
dépravé. Simplement… je suis à l’écoute de mon âme et de mon corps, de
leurs désirs. C’est aussi simple que ça.
– Beau mystérieux… Mon Benoit… Tu te laisses aller… Ton corps n’est plus
tétanisé, tu n’es plus apeuré. Ton corps n’est plus nerveux. Je le
vois, tu sais ? C’est comme ça que j’ai envie de toi… Parce que tu me
donnes grave envie, mon beau Benoit… Et si tu étais en train de te les
passer dans ta tête, tes fantasmes les plus secrets, les plus
inavouables? Oh? Mon chéri ! C’est ça ! C’est ça ! Continue… T’arrêtes
surtout pas… Et laisse-moi faire…
Comment voulez-vous rester insensible face à ces mots coquins à souhait,
prononcés par la femme dont l’on tombe petit à petit amoureux ? Comment
voulez-vous lui refuser quoique ce soit ? Pas possible. Cette femme…
vous l’avez dans la peau, vous êtes bien avec elle. Du coup, vous voulez
ET veillez à ce que ses désirs soient exaucés, que ses envies soient
comblées.
– Ma langue sur la peau de tes couilles… Ma langue sur ton périnée… Ma
langue sur les abords de ton anus… Tu lâches prise, mon chéri… C’est ça…
Pour moi… Et moi… je m’en donne à cœur joie… Et je compte toujours en
profiter ! Tu m’entends ? Je me lasse pas de toi… et de ton cul, amour…
Avant notre rencontre, j’étais un cocon, une chenille. Le sexe et les
filles m’intéressaient mais je n’avais tellement pas confiance en moi
que j’estimais, malgré mes efforts pourtant, que c’est après tout normal
que je ne les intéresse pas et qu’elles ne daignent donc pas faire plus
ample connaissance avec moi. Et puis, de fil en aiguille, Tiffany a
croisé ma route et c’est ainsi que la nymphe et la chrysalide ont pris
la place de la chenille que j’avais pu être il y a une quinzaine
d’années. Au contact de Laura… la chrysalide est devenue papillon. (Et
cette métamorphose, là, au lit, Laura dans mes bras alors que l’on
s’accorde un répit bien mérité, me fait sourire. Ce nouveau Benoit est
tout tout récent, tout tout chaud, mais il me plaît.) Cette
métamorphose, sur une échelle d’une poignée d’années… elle atteignait
son paroxysme aux côtés de ma rouquine de partenaire.
Caribbean Queen de Billy Ocean…
– Mon Benoit… Mon beau Benoit… Tu m’émoustilles ! Je te le lèche, ton
cul et j’aime ça… Il est… beau ! Il est à moi ! Tu ne le vois pas parce
que tu regardes droit devant toi mais… j’ai le sourire aux lèvres… Parce
que je l’aime, ton cul, mon coeur… Oh ! Je me sens couler entre mes…
cuisses ! Mais c’est à ton plaisir… que je pense… Je m’occupe de toi,
mon chéri… J’aime ça…
Ni une ni deux, elle s’est remise à l’ouvrage, goulûment. Et pourtant…
ses coups de langue étaient d’une délicatesse… Je me sentais me
liquéfier sur place, immobile, littéralement. Mais c’étaient les
efforts, l’excitation… et le sexe qui me rendaient liquide. Et je ne
pouvais rien y faire. C’était comme ça. Et j’aimais ça, moi aussi…
All the Things She Said de t.A.T.u…
– Tu… vas… te… tenir… tranquille ?
J’étais tellement excité quand je ne parvenais plus du tout à contrôler
les mouvements de mon corps. Voilà que je me mettais à faire en sorte
que mes fesses se dandinent !
Clac !
Une nouvelle fessée, mais cette fois… un peu plus cinglante. J’ai gémi
de surprise. La main de Laura était chaude. L’effet de la claque l’était
tout autant.
– Ta fesse qui rougit… Tu m’excites ! Ton cul tout rose… Ton trou du
cul… J’en ai pas du tout fini avec toi, Benoit chéri… Oh… non.
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