Amour en musique 5
J’étais décidément la marionnette de Laura.
Prisonnier de ses mains, mes mains étaient à présent en contact
privilégié et intime avec ses seins. Je sentis comme un frisson me
traverser, comme une décharge électrique me foudroyer, et me prendre par
surprise au moment où je faisais connaissance avec cette poitrine sur
laquelle je fantasmais de plus en plus et que j’essayais de m’imaginer
alors qu’elle portait toujours son ravissant «petit» T-Shirt blanc avec
un motif de cœur, pile au niveau de ses seins. Il lui allait bien, mais
il était impossible de ne pas voir sa poitrine voluptueuse. Poitrine qui
devait être mise particulièrement en valeur par un soutien-gorge de
type… push-up, par exemple? Avoir juste un petit aperçu de ses seins me
suffit à être davantage en érection, et pourtant, je bandais déjà dur.
Je ne voyais pas comment je pouvais encore mieux membré.
La sensation du toucher de mes mains sur ces seins... Toucher les
seins d'une femme... C'était, encore une fois, tout nouveau pour moi.
Bien sûr, c'est un moment dont j'avais beaucoup rêvé et sur lequel
j'avais pas mal fantasmé, mais le vivre en vrai dépassait, et de loin,
tout ce que j'avais pu m'imaginer, au fil des années. Tout contre le
plat de mes mains, je les devinais… et les sentais: fermes… ronds… gros…
généreux. Rien qu'au toucher, je… les aimais déjà. Si je les aimais
déjà rien qu'en les touchant, qu'est-ce que ce serait quand j'aurais un
aperçu d'eux, encore protégés par une armure faite de deux bretelles, de
deux bonnets et de dentelle? Qu'est-ce que ce serait quand ils seraient
à la merci de mes yeux, une fois que Laura serait à
demi-nue? Que pourrais-je ressentir, une fois que je pourrais les
toucher, pour de vrai, sans que rien ne puisse entraver le contact de
mes mains avec son corps dénudé, à ma merci?
Jamais je n'avais pu avoir une telle intimité avec une femme jusqu'à
cette nuit. Non seulement Laura ne retirait pas mes mains de son corps,
mais elle ne se refusait pas le moins du monde. Non seulement elle ne
retirait pas mes mains de ses seins, mais elle semblait apprécier ce
contact et vouloir même prolonger ce moment. Elle ne se refusait pas à
moi et à mes caresses. À travers ses yeux et le sourire qu'elle avait à
ses lèvres belles et fruitées, que je pose les mains sur sa poitrine ne
la dérangeait pas le moins du monde. Ça semblait être tout le contraire!
Beautiful Liar de Beyoncé et Shakira…
Mes mains n’étaient pas directement avec les seins de ma
belle menteuse. Cependant, ce premier contact était tout simplement…
agréable. Rien qu’en touchant cette poitrine qui semblait être bénie des
dieux de par sa volupté, je m’imaginais toutes sortes de choses : la
palper… la dénuder… la caresser… Et quand ses tétons seraient révélés au
grand jour… Hmmm… Je passerai la pulpe d’un doigt sur l’un. Je
lubrifierai mon doigt, et je titillerai de nouveau ce téton, avant de
m’occuper de l’autre avec le même soin. Ensuite? Je pense que ma tête se
rapprochera de ces deux magnifiques seins. Ma bouche sera mise en
avant, et elle aura le premier rôle. J’utiliserai ma langue pour
continuer d’éveiller ces diamants de chair, et puis j’intensifierai la
caresse avec mes lèvres… et pourquoi pas les dents ?
Alors que j’étais dans mes pensées érotiques tout en jouissant de
caresser ses putains de seins, je sentais les mains de Laura retirer
tout doucement les miennes de sa poitrine, mais sans me brusquer. Nous
nous embrassâmes, et je posai mes mimines sur le bas de ses reins. Et
puis, soudain… Laura se retira de notre étreinte.
– Benoit… Tu vas m’attendre ici, sagement. Je n’en ai pas pour
longtemps. Il faut que j’aille chercher quelque chose dans la maison.
Sois sage, d’accord?
Elle me l’avait dit, d’un ton coquin, d’une voix sexy. Je restai sur
place, sagement. Que pouvait encore bien mijoter ma mignonne rousse?
Je n’en avais aucune idée. Par contre, je me doutais que ça ne pouvait
être que quelque chose qui me plairait, et qu’elle y irait en douceur,
sans me brusquer.
Show Me the Way de Alexandra Stan…
J’entendis aussi des bruits de pas, venir de derrière moi. Puis… Je
ne vis plus rien. Mes yeux venaient d’être plongés dans l’obscurité.
Bandés. Laura venait de me bander les yeux. Je ne sus pas avec quoi. Que
pouvait-elle mijoter? Quels étaient donc ses desseins?
Elle m’avait bandé les yeux! Mais pourquoi? À quoi jouait-elle donc? Je
savais que Laura n’avait pas froid aux yeux et qu’elle était audacieuse
comme ce n’était pas permis. J’avais aimé tout ce qu’elle avait
entrepris jusqu’à présent, avec sensualité. Elle avait pris soin de
m’exciter et de faire naître progressivement le désir que j’avais pour
elle, sans me brusquer, et je lui en étais reconnaissant.
Quand on est encore puceau, passé la trentaine, comme c’était encore
mon cas alors, ça la fout mal d’ordinaire, non? On se dit que plus rien
ne va changer à cet âge-là… On va rester vierge et vieux garçon jusqu’à
la fin de ses jours, sans jamais avoir pu, au moins une fois, «tremper
le biscuit»… Et, même si ce n’est pas écrit noir sur blanc, les autres
peuvent quand même lire le mot «puceau», inscrit en grosses lettres
capitales, sur le front.
Moi, c’était ce dont j’avais eu la désagréable impression, au fil
des années. Tout s’est évaporé, comme d’un claquement de doigts au
moment où Laura a fait son apparition dans notre loge. Ça n’avait pas
été un autre qu’elle était venue trouver. C’était MOI. Même avant
qu’elle ne soit venue m’adresser la parole, elle s’était faite une idée,
plus ou moins nette, de l’homme que je pouvais être. Elle s’était
attendue, donc, plus ou moins, à ce que je sois comme ça au début: pas
forcément à l’aise, pas sûr de moi etc. J’avais beau ne pas être le
premier avec qui elle allait partager une intimité et…
faire l’amour, c’était tout aussi étrange qu’agréable pour elle.
Avoir les yeux bandés, c’était à la fois excitant mais aussi…
J’appréhendais. Qui n’aurait pas appréhendé en même temps?! La femme que
je désirais de plus en plus m’avait bandé les yeux pour je-ne-savais
quelle raison encore. Je m’imaginais toutes sortes de choses… Mes yeux
étaient-ils plongés dans l’obscurité parce qu’elle était en train de se
dévêtir et de revêtir autre chose? S’était-elle dénudée? Ou bien les
deux et elle allait ensuite m’enlever le bandeau des yeux et enfin
s’offrir à mon regard avide d’elle? Allait-elle me toucher? Les yeux
plongés dans le noir, allait-elle me toucher, me caresser et ainsi, elle
pourrait le faire sans que je puisse mater la scène qui se tournait
afin que je puisse savourer le plaisir qu’elle comptait de nouveau me
procurer? Allait-elle déboutonner mon jean, en abaisser la fermeture
éclair? Allait-elle me le descendre le long de mes jambes, et révéler au
grand jour mon boxer? Allait-elle de nouveau le descendre de nouveau,
lui aussi? Allait-elle enfin porter sa main sur mon pénis?
Allait-elle le porter à sa bouche?
Touch Me de Samantha Fox…
– Donne-moi ta main droite, Benoit.
J’ai obéi et je lui la donnai. Toujours, toujours sans me brusquer,
elle a saisi avec délicatesse la main que je lui tendis. J’en venais de
nouveau à ressentir de brèves mais foudroyantes décharges parce que
j’appréciais tout particulièrement ce contact entre nos peaux.
– Benoit… Prépare-toi à ce que tu t’apprêtes à vivre… Je viens de
faire quelque chose pour toi, rien que pour toi. J’espère que tu
aimeras. Moi, je pense que tu… vas… aimer.
J’avais les yeux bandés. Laura me les avait cachés juste après
qu’elle m’ait laissé lui caresser les seins, alors qu’elle était encore
habillée. Elle m’avait demandé de me tenir tranquille parce qu’elle
devait chercher quelque chose à l’intérieur de la maison. Je n’avais pas
la moindre idée de ce qu’elle avait dans son esprit malicieux. Peu de
temps après, elle était revenu et elle m’avait demandé de lui tendre
l’une de mes mains. Laura l’avait saisie doucement et m’avait dit :
«Benoit… Prépare-toi à ce que tu t’apprêtes à vivre… Je viens de faire
quelque chose pour toi, rien que pour toi. J’espère que tu aimeras. Moi,
je pense que tu… vas… aimer.» Ces trois derniers mots, c’est comme si
elle me les avait martelé.
Peu importe ce que Laura me faisait, j’aimais. Elle savait prendre
s’y prendre pour rassurer un homme et lui faire donner confiance, cette fille. Ma main droite, elle la tenait. J’ai ressenti des frissons
parce que ma main touchait quelque chose mais qui ne s’apparentait pas à
un tissu. De la peau ? Ma main était en contact avec une peau lisse,
douce. Une peau sur laquelle j’aimais déjà me promener. Avant qu’elle ne
m’ait caché les yeux avec je-ne-sais quoi, elle portait un T-Shirt,
avec un motif de cœur rose pile au niveau de sa poitrine généreuse. Ce
n’était pas moi qui contrôlais mes mouvements. Laura me faisait bouger
le bras, et je pouvais la caresser ainsi.
The Power of Love de Frankie Goes to Hollywood…
Laura passa sa langue sur le lobe de l’une de mes oreilles. C’était…
exquis. Puis, je ne sentis plus cette langue qui s’était occupée de
moi, plus tôt dans la soirée. Pourtant, je sentis un souffle frais au
niveau de mon oreille. Laura devait être à portée de bouche de celle-ci…
Je commençais à la connaître, tout petit à petit, et ça n’aurait pas
été surprenant venant d’elle. Le moindre millimètre carré de mon
épiderme était dans sa ligne de mire, et elle avait l’air de se faire un
malin plaisir à accroître le plaisir qu’elle me donnait, encore et
toujours, et à m’exciter. M’exciter de telle sorte que je puisse à mon
tour, plus tard, lui donner en retour, du plaisir.
– Hmmm… Benoit… Comme tu peux le constater, quand je te laisse de
nouveau poser la main sur moi et me toucher, je ne porte plus mon
T-Shirt blanc de tout à l’heure. Celui avec le cœur rose au niveau de
mes gros seins. Es-tu prêt pour apprécier ce que j’ai fait pour toi ?
C’est vrai ! Elle m’avait dit qu’elle avait fait quelque chose alors
que j’avais les yeux bandés et qu’elle espérait que j’apprécierais…
– Oui… Je suis prêt, Laura. Prêt pour tout, prêt pour toi….
– Hmmm… Tu ne sais pas à quel point tu me rends heureuse. Je sais
qu’on ne se connaît pas depuis longtemps, mais… Pour toi, avec toi,
j’aime ce que je fais. Tu es prêt alors ? Allez… Je me lance. Je veux
que tu jouisses de moi…
Toi de Vitaa…
Juste après qu’elle ait prononcé ces mots, elle m’ôta le bandeau qui
obstruait ma vue. Même si mes yeux ont été bandés pendant un laps de
temps plutôt court, mes yeux durent se réhabituer au lieu, à la lumière
des bougies. Ils ne mirent que quelques secondes avant donc de se
réhabituer et se dilater.
À force de m'exciter comme elle savait le faire, l’appréhension ne
semblait plus trop faire partie de moi, ou alors ce n’était plus que ma
partie immergée de l’iceberg. Quoi qu’il en fût, j’aimais le spectacle
qu’elle m’offrait. Laura continuait de mettre en scène ses fantasmes et
créer une atmosphère propice à notre rapprochement progressif et
constant. Un contexte propice à de futurs ébats…
Ses cheveux roux et longs lui arrivaient toujours au niveau de ses
épaules. A priori ses lèvres étaient toujours aussi brillantes et…
délicieuses. Un délicat petit arôme de cerise sur l’entrée de sa
calanque rose. Mais… Elle était moins habillée qu’auparavant. Elle ne
portait plus qu’un soutien-gorge push-up en dentelle, couleur bleu
poudre, qui rehaussait ses seins et les rendait plus ronds. Sa peau
était révélée au grand jour. De là où j’étais, je voyais la naissance de
ses seins, et j’en étais excité. Qu’est-ce que cela serait quand elle
ou moi ou… nous dégraferait cette pièce de lingerie ? Son ventre était
plat. Elle n’avait pas de piercing au nombril. Et, en bas… son sexe
était encore caché par un tanga en dentelle, assorti à son
soutien-gorge.
Got Love de Tove Lo…
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