Un beau réveil 1
– Allez ! Debout, mon chéri ! Je sais qu’on est dimanche, et qu’en général, le dimanche, on fait la grasse mat’.
Je me retourne, toujours ensommeillé.
– Tu sais que j’aime la faire, et je sais que tu aimes la faire aussi,
vu notre métier à tous les deux. Mais, aujourd’hui, c’est différent. Mes
parents nous attendent pour le déjeuner. Ils t’aiment bien, tu sais, et
ils sont heureux pour moi parce que tu m’aimes et parce que tu me rends
heureuse.
Elle a raison, Constance… Ses parents m’aiment bien, il faut le reconnaître.
– Mais là… ils seraient capables de péter un câble si l’on ne vient pas.
Et tu peux me croire… ils ne verraient pas ça d’un bon œil. Ils nous
feraient la moue pendant un bon petit moment.
Il faut que je me décide et que j’agisse au plus vite: me lever… prendre
une douche… m’habiller… Mais, Constance, infatigable, insiste :
– Et crois-moi… pour redorer ton blason, il faudrait que tu te lèves de
bonne heure et que tu te comportes comme un petit ange ou bien comme le
gendre idéal. Allez! Debout, Lucas! Tu ne veux pas ?
Je la regarde, avec défi, et je la provoque en lui tirant la langue.
Elle me répond du tac au tac, en me faisant la moue et en me tirant la
langue, à son tour. Ah… la belle petite langue de ma Constance… Je ne
peux pas y résister. Je ne peux pas lui résister, à elle, de quelque
manière que ce soit. Elle a le don de me faire fondre. Elle seule.
– Alors comme ça… tu as décidé de me provoquer ? Tu ne veux pas te
lever, mon cœur ? Très bien ! Tu l’auras voulu. De toute façon, j’ai de
quoi rendre ton réveil meilleur… plus agréable… plus délicieux. Tu n’es
pas près d’oublier ce réveil de sitôt. Ne bouge surtout pas, mon amour !
Les mots de Constance m’excitent… Au plus haut point. Je monte alors au créneau :
– Hmmmm… Rien qu’à t’entendre, Constance, ça égaye encore plus la
perspective de se lever, et de rendre visite à tes parents. Que peux-tu
donc bien mijoter, chérie ? Allez! Déballe ton sac !
– Je ne vais pas te le dire, parce que sinon, ce n’est plus une surprise, mais… je suis sûre que tu vas aimer!
Sur ces mots, Constance dépose un doux baiser sur mes lèvres, doux comme
une plume, et se lève. Elle porte une jolie nuisette courte de couleur
noire, en dentelle. En plus d’être canon dedans, la nuisette met ainsi
particulièrement en valeur sa petite poitrine. Ses deux jolis petits
seins tout mignons… Je… les… adore ! Quand mes yeux la déshabillent et
se dirigent vers son sud, je vois qu’elle porte un shorty en dentelle,
au combien sexy, bleu poudre. Constance est belle, et je l’aime.
– Tu n’en perds pas une miette de moi, mon amour ?
Constance ne fait que dire tout haut ce que je pense tout bas.
– Tu te régales, hein ! Tu as vu ce que ce que je porte ?
Ah ça… Tu m’étonnes que je me régale en te voyant porter toute cette
lingerie qui te va bien, ma belle. On dirait bien que tu y as pris goût
depuis qu’on est ensemble.
– Ça te plaît ? Ça t’excite, hein ! Avoue !
Je plaide coupable, madame la juge ! Bien sûr que tu me plais, ma Constance à moi. Il n’y a que toi qui m’excites, ma belle.
– Je me suis faite toute belle et sexy pour toi. Rien que pour toi.
Si tu me réveilles comme ça chaque matin, en portant de la lingerie
sexy, je me lèverai du bon pied et je penserai à elle et à toi, à
longueur de journée.
Je n’ai pas une actrice porno en face de moi. C’est ma Constance. Ma
Constance à moi, en chair et en os, et elle est debout. Elle me fait
face. Elle a pris une pose lascive. Elle a les yeux braqués sur moi.
Constance est belle, et je l’aime.
– Hmmm… Constance… Tu y as pris goût à la lingerie, dis-moi !
Elle laisse parcourir ses mains le long de son corps.
– Je me rappelle du bon vieux temps, quand on était en licence pro… Tu
étais toujours avec Lucie, Fabien, François, Capucine etc. Tu me
plaisais, mais j’osais pas venir te parler. Ils étaient toujours avec
toi. Tu sais à quel point j’ai pris sur moi pour te parler… Ça n’a pas
été facile, mais j’ai voulu apprendre à te connaître. Et puis, un beau
jour, je t’ai ouvert mon cœur, et mon cœur, il est aujourd’hui à toi.
Elle a les yeux pétillants, et je me demande s’ils ne sont pas humides,
par hasard… Quand une émotion prend possession d’elle, Constance laisse
ses émotions ressortir. Moi, du temps où on était étudiant, je pensais
qu’elle était froide et qu’elle ne laissait pas ressortir ses émotions,
mais ça, ce n’était qu’au tout début. J’ai appris à la connaître, et
elle n’est pas du tout comme ça. Constance est un trésor, une femme
intelligente. Certes, elle ne parle pas pour rien dire, mais quand elle
vous apprécie, elle se livre volontiers à vous. Elle s’est livrée corps
et âme à moi.
– Je dois t’avouer que… je ne connaissais pas cette facette de toi,
Constance. Mais voilà, ça me plaît. Tu me plais. N’aies pas peur de te
faire sexy pour moi, le matin. Tu ne fais rien de mal, tu sais !
Constance se mord la lèvre pour toute réponse.
– Tu le fais d’exprès de me torturer, avec toute ta lingerie, et que tu me fais face ? Avoue !
Constance se rapproche du lit. Elle se met à quatre pattes, et rampe vers moi, d’une démarche féline.
Puis, elle me dit, en se plaçant à califourchon sur moi :
– Peut-être…
Elle m’embrasse. Encore. Encore, et encore, et encore. Puis, elle
éloigne sa bouche de la mienne, et pose ses mains sur mon torse nu. Elle
flatte ma poitrine puis mes abdominaux, et enfin mon bas-ventre. Elle a
soudain un sourire diabolique que je ne lui connaissais pas. J’ignore
ce qu’elle a en tête…
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