Un beau réveil 3
Constance est décidément audacieuse. Avec 
le temps, elle n’était plus la même, mais pas tout à fait une autre non 
plus. Ce n’était pas du tout le cas au tout début de notre relation. 
Elle n’était pas du tout à l’aise avec son corps, et notamment avec sa 
nudité. Les premières fois où nous avons fait l’amour, elle portait 
quelque chose pour cacher le haut de son corps. Elle laissait sa peau 
nue, en bas, mais elle exigeait que j’éteigne la lumière.
J’ai pris mon temps pour l’initier, tout doucement, sans la brusquer. 
Lentement mais sûrement. Face au miroir, je voulais qu’elle se regarde, 
qu’elle s’admire, et surtout qu’elle s’aime. Face à moi et à mon regard,
 je l’encourageais à assumer ses formes et ses courbes parce que, moi, 
j’avais envie de révéler au grand jour ce corps qui lui donnait du 
plaisir et qui m’en donnait à moi aussi. Mon désir, c’était qu’elle le 
touche, qu’elle le caresse et qu’elle l’aime. Avec le temps, et en 
allant à son rythme, nous sommes allés, tous les deux, à sa découverte :
 je voulais qu’elle se découvre et qu’elle apprivoise les parties de son
 corps susceptibles de lui procurer du plaisir.
Après que nous ayons fait une reconnaissance de ces zones, je me suis 
focalisé sur elles, avec son aide bienveillante. Bien sûr que Constance a
 été quelque peu passive au début et qu’elle a laissé mes doigts la 
toucher, la caresser et la pénétrer. Citez-moi une seule jeune femme, 
aux prémices de sa vie sexuelle, qui ne l’aurait pas été ! L’étape 
suivante, ce fut qu’elle se masturbe ou, tout du moins, qu’elle essaie à
 l’aide de mes doigts qui la connaissaient de mieux en mieux. Au fur et à
 mesure qu’elle connaissait son corps et qu’elle avait confiance en 
elle, Constance n’avait ni gène ni honte à se caresser devant le miroir,
 ou, au lit, avec moi en tant que spectateur.
Ce fut d’ailleurs au fil de cette initiation lente mais progressive ET 
prometteuse que la découverte devint plaisir. Le plaisir devient 
jouissance. Et la jouissance… orgasme. Son tout premier orgasme, elle se
 l’était procuré un matin, aux premières douceurs du printemps, avant 
que l’on se lève, bien avant même d’aller au travail. Constance avait de
 plus en plus confiance en elle, elle aimait davantage son corps et 
c’était devenu un véritable plaisir pour elle de le mettre en valeur. 
Elle se sentait belle et sexy ainsi. Nue, belle comme une Vénus, sur le 
dos, et moi pas loin du tout d’elle, Constance se sentait bien. 
Protégée, en sécurité. Sexy dans son corps et dans sa tête. On 
s’embrassait. Nos bouches et nos langues se cherchaient et se 
recherchaient. Nous étions si intimes, dans ce lit qui était À NOUS. Ce 
premier lit À NOUS… Nous n’y faisions véritablement qu’un : deux 
visages, deux bouches, deux corps, deux sexes, au service et pour le 
plaisir d’un seul et unique amour.
Au fil du temps, pour s’exciter et être excitée, Constance avait 
découvert le délice et le plaisir du contact de ses mains sur son corps.
 Une main qui caressait sa joue… Un doigt qui se posait sur ses lèvres, 
les pénétrait. Elle suçait son doigt. D’un mouvement que je ne saurai 
décrire avec des mots précis, même encore aujourd’hui, sa main posait 
sur sa gorge et sur son cou. Constance n’était que sensualité. Sa main 
descendait progressivement. Sur la naissance de sa petite mais excitante
 poitrine. D’ailleurs, ses deux jolis petits seins tout mignons… JE LES 
AIME ! Elle les soupesait, elle les prenait dans la paume de ses mains, 
elle les empoignait. Elle titillait ses tétons, elle les pinçait 
doucement, elle les faisait se dresser et pointer. Elle se donnait du 
plaisir ainsi. Pour accompagner ses caresses, elle aimait bien émettre 
de tout petits sons : soupirs… gémissements… cris… halètements. Ce 
devait être sa manière à elle pour s’exciter encore plus.
Quant à moi, je ne vous cacherai rien en vous disant que j’étais aux 
premières loges et que je n’en perdais pas une seule miette, que ça 
m’excitait, moi aussi. Sa main continuait sa progression vers le sud. 
Constance la posait sur son cœur : elle aimait le sentir battre. Son cœur est l’antre qui contient l’amour qu’elle a pour moi. 
Il est généreux, et même si le corps de Constance l’est moins que celui 
d’autres femmes, Constance est la femme la plus sensuelle du monde à mes
 yeux. Elle est la femme que j’aime. Nous ne nous disions rien. Nous 
nous observions. Nous nous regardions. J’étais aux premières loges, elle
 était dans ma ligne de mire. Constance savait l’effet qu’elle me 
faisait. Elle savait qu’elle m’excitait. Elle savait qu’elle pouvait 
compter sur moi si elle avait envie que je me rapproche d’elle… et que 
je la caresse. Que je sois artisan et instrument de son plaisir. A ce 
moment-là, elle n’avait pas encore de sextoys pour se donner du plaisir,
 alors… elle se servait de moi. J’en étais honoré. J’étais fier de la 
conduire au septième ciel. À l’aise, et en sécurité, elle se laissait aller et céder au plaisir que
 lui procuraient ses caresses. Ses mains, elle les laissait dériver 
gentiment mais sûrement plus bas. Ça me faisait un je-ne-sais-quoi que de
 voir Constance aussi bien et en paix avec elle-même. Elle n’avait plus 
la moindre honte lorsqu’elle osait poser ses mains sur elle. Elle ne 
cherchait même plus à dissimuler le plaisir qu’elle y prenait, et pour 
être honnête, ça s’entendait mais ça décuplait mon excitation, à moi 
aussi. Au fur et à mesure que sa main descendait encore et toujours plus
 bas, Constance paraissait se laisser aller, lâcher prise. Par exemple, 
ça pouvait se voir quand ses yeux jouaient : ouverts… fermés… mi-clos. 
Elle avait désormais réussi à être amoureuse de son corps. À travers mon
 regard bienveillant… et toujours aussi amoureux, elle se lâchait et… ça
 me plaisait. J’étais fier d’être toujours amoureux de ce petit bout de 
femme.
Alors qu’elle continuait de se toucher, ses yeux glissèrent de temps à 
autre sur moi. Je pense qu’elle mourait d’envie de savoir si je 
jouissais du spectacle qu’elle était en train de mettre en scène, là, 
juste sous mes yeux. J’étais voyeur. Spectateur du show privé qu’elle 
m’offrait, et… j’aimais ça. Sa main au niveau de son pubis… Elle 
conservait un petit triangle de poils dont elle avait l’habitude de 
s’occuper avec soin. Elle y tenait à son maillot brésilien, et elle 
savait que je l’aimais également. Il devenait de plus en plus difficile 
pour elle de réprimer le désir et l’envie qui prenaient possession 
d’elle. Elle avait de plus en plus de mal à se calmer. La seule solution
 pour elle? Satisfaire son désir. Comment ? En cajolant et en câlinant 
son petit bouton de rose.
Ce jour-là, ce matin-là, c’était une simple petite culotte en coton, 
d’un blanc virginal, qu’elle portait. Elle glissait un doigt ou deux 
dans sa bouche, pour les rendre humides. Puis, sa main se posait d’abord
 timidement sur le tissu du sous-vêtement. Je ne sais pas, mais je pense
 que Constance avait envie de sentir la douceur de ce morceau de 
lingerie sur sa peau, et de la faire frotter. D’ailleurs, sa respiration
 n’était déjà plus la même. Elle était plus saccadée. Constance ne me 
regardait plus. Elle regardait sa main passer sur sa culotte, et son 
regard… c’était comme si elle appréhendait la suite des événements. Ça 
ne faisait pas longtemps qu’elle avait pris plaisir à se caresser. La 
douceur du contact du coton sur son abricot devait être exquise puisque 
je la voyais se cambrer. Sa tête partait en arrière. Elle émit un petit 
bruit de plaisir. Un petit bruit qui lui était propre et que je n’avais 
jamais entendu avant d’être avec elle. Elle savait, au même temps, que 
je ne perdais pas une miette du tableau pour lequel elle était en train 
de poser, juste pour moi. Mais je savais, moi, que c’est le plaisir qui 
faisait qu’elle se cambrait et qui la faisait bouger ainsi.
 À un moment donné, elle s’est mise à jouer avec sa culotte et à la faire
 coulisser sur l’entrée de sa fente. De là où j’étais et où j’avais une 
vue privilégiée, il était impossible de fermer les yeux sur sa grotte 
d’amour qui se dilatait et qui commençait gentiment mais sûrement à 
mouiller. Elle en est venue ensuite à dénuder un petit peu son minou 
tout en conservant le petit morceau de coton qui couvrait encore son 
intimité dans sa majorité. Elle fit glisser un doigt sur l’entrée de sa 
fente, de haut en bas, de bas en haut. Cela eut pour effet de lui faire 
donner de la voix. Elle a émis un autre petit son plaintif quand le bout
 de ses doigts a fait connaissance avec le miel qui commençait à 
lubrifier sa minette. Elle a ainsi commencé à effectuer de doux petits 
mouvements circulaires. L’une de ses mains était préposée à lui titiller
 le minou. Son autre main, elle avait décidé de la poser sur son sein. 
Deux de ses doigts en profitèrent pour pincer doucement ce téton. Elle 
était possédée par le désir, et succombait au plaisir qu’elle commençait
 à se donner.
Elle délaissa ses deux beaux petits seins tout mignons, et se lança, à 
corps perdu, à la quête du plaisir, celui qui fait tout oublier aux femmes. D’une voix proche de la supplique, elle me demanda 
de m’approcher d’elle. Entre deux halètements, soupirs ou gémissements, 
elle me supplia de m’occuper du haut de son corps pendant qu’elle 
continuait de se faire menotte. D’un doigt, elle se pénétra. Elle en 
poussa un cri de plaisir. Ce premier cri fut suivi d’autres excitants 
bruits de la part de ma petite amie aux cheveux blonds et aux petits 
seins. Sa fente était déjà humide, mais ce fut une toute autre histoire 
lorsqu’elle en vint à se doigter. L’humidité de son sexe s’entendait 
comme si celui-ci produisait un bruit de clapotis. Elle prenait son 
pied, et je partageais un peu de son plaisir car je tétais ses seins qui
 pointaient et qui devenaient de plus en plus fermes.
J’étais admiratif de l’érection de ses tétons.
Elle, elle n’en avait rien à faire du monde qui l’entourait, à ce moment
 précis. Elle se donnait du plaisir comme bon lui semblait. Ses doigts 
ne faisaient qu’un avec son sexe éclos. Elle n’avait pas besoin de 
sextoy. Ses doigts étaient son sextoy. Deux d’entre eux la pénétraient 
tandis que son pouce s’occupait avec attention de son clitoris.
Elle réussit finalement à obtenir son tout premier orgasme : elle avait 
trouvé le rythme idéal, et la combinaison de ses doigts en elle et de 
celui sur son bouton de rose la propulsa au septième ciel. Au moment où 
le plaisir intense la submergea, Constance se blottit contre moi et me 
serra contre elle. Elle fit un bruit de tous les diables, mais qui était
 le témoignage de la jouissance suprême à laquelle elle goûtait pour la 
première fois en se caressant, seule. Son corps s’était convulsé, et ses
 yeux s’étaient révulsés brièvement. De par les contractions violentes 
de son vagin, semblables à des décharges électriques, son corps s’était 
cambré et elle s’était au final laissée retomber, le dos collé au 
matelas de notre lit.
Elle en sanglotait, et en a même versé quelques larmes. J’étais fier 
d’elle. Heureux et comblé de joie pour elle. Elle devait être fière 
parce que c’était la première fois qu’elle venait de se faire jouir. 
Pour la féliciter, je me suis collé à elle, et je l’ai gratifiée d’un 
doux baiser. Puis, je lui ai souri. Je lui témoignais ma tendresse, mon 
admiration. Mon amour, et… mon désir. Mais… j’avais envie qu’elle me 
fasse partager un peu de sa jouissance. Alors, j’ai brièvement abandonné
 notre étreinte, et me suis placé entre ses jambes. Ma tête entre ses 
jambes… Les yeux encore embués suite à son orgasme dont elle peinait à 
émerger, elle ne voyait pas où je voulais en venir. J’ai posé mes mains 
sur ses gambettes, comme pour empêcher ma chérie de serrer les cuisses, 
et j’ai déposé un baiser sur les lèvres intimes, encore écartées, de 
Constance. Au contact de ma bouche sur elle, elle gémit longuement, 
bruyamment. Elle posa l’une de ses mains sur le sommet de mon crâne et 
se mit à caresser mes cheveux, comme pour me faire comprendre qu’elle 
aimait. Constance était fatiguée, et ce, même si nous étions le matin et
 que nous venions de nous réveiller. Hmmm… J’aimais son goût : un 
liquide doux et chaud, salin. La saveur intime de ma Constance à moi.
Nous nous embrassâmes longuement. Nous nous sourîmes. Nous étions heureux. Deux amoureux et amants, seuls au monde.
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