Célia, apprentie masseuse... coquine
Je
 suis la femme la plus heureuse du monde, à cet instant précis. Et vous 
savez pourquoi? Avec mon copain Nicolas, nous venons de faire l'amour et
 c'était... bon. Beau. Nous essayons, tant bien que mal, de retrouver 
notre second souffle. Nous nous bouffons des yeux, nous nous sourions. 
Quand il me dévore du regard comme il le fait là, je me dis que je suis 
la nana la plus sexy du monde.
Moi, c'est Célia. À la fin de 
l'année, j'aurai vingt-quatre ans. Je suis une jolie brune et je mesure 
un mètre soixante-dix pour un poids cinquante-six kilos. J'ai les yeux 
marrons et j'ai les lèvres pulpeuses. J'aime les orner de gloss ou de 
baume à lèvres à la vanille. Tout récemment, je me suis fait faire une 
teinture pour mes cheveux: ils ont une coloration plus foncée, plus... 
sombre, depuis. J'aime mon corps et j'aime me déshabiller pour le 
regarder, l'observer, l'admirer dans le miroir. C'est quelque chose de 
naturel pour moi. Car mon corps me donne du plaisir...et il en donne à 
Nicolas, mon amoureux, l'homme de ma vie. Quand je me regarde dans la 
glace, je souris à la vie. Je me sens belle et je me dis alors que je le
 suis. Et... À travers les yeux de mon compagnon, je me trouve... sexy. 
Ce matin, par exemple, une fois n'a pas été coutume. Ça a été ce que 
j'ai fait: me contempler en toute sérénité dans le miroir. J'ai trouvé 
que ma nouvelle couleur de cheveux m'allait bien. Puis, mon regard s'est
 posé sur ma poitrine. Je les aime, mes seins. Ils ne sont ni trop 
petits, ni trop gros. À mes yeux, ils sont parfaits. De... Deux beaux 
seins en forme de poires, avec de jolies aréoles roses qui sont larges. 
Deux émoustillants mamelons qui pointent dès que je commence à être 
excitée. Et... À vrai dire... Je ne sais que trop bien que Nicolas les 
aime, qu'il en est fou.
Pourtant, depuis quelques temps, je 
sentais que Nico n'était pas dans son assiette, qu'il n'était pas dans 
le même mood que d'habitude. J'avais remarqué que les traits de son 
visage étaient devenus plus fermes, plus durs. Plus sévères. À la 
maison, il n'y en avait plus que pour son boulot. Son sourire d'un jour 
optimal, sa joie de vivre ainsi que son esprit déconneur et bon enfant 
avaient disparu. C'était aussi simple que ça. On ne faisait plus l'amour
 et c'était tout juste si les baisers qu'il me donnait n'étaient pas 
devenus forcés, mécaniques. Était-ce parce que c'était une période 
compliquée pour lui, à son travail? À plusieurs reprises, j'ai essayé de
 comprendre le pourquoi du comment mais toutes mes tentatives ont été 
vaines. Nico semblait s'être replié sur lui-même. Il fallait que je 
fasse quelque chose...
Autant être honnête, il 
m'a fallu du temps avant d'en arriver à la conclusion où nous sommes 
alors que Nico vient de jouir sur mes seins juste après que j'ai 
moi-même eu mon orgasme. Je me suis bien creusée la tête. Ça n'a pas été
 simple.
Le déclic est venu d'une conversation que j'ai eue 
avec ma meilleure amie Jennifer. Elle est masseuse-kinésithérapeute. 
Nous nous connaissons depuis que nous sommes gamines. Nos liens ne se 
sont jamais effilochés et ce, malgré le temps qui passe. Quand nous nous
 sommes retrouvés à la terrasse de ce café, elle a compris que quelque 
chose n'allait pas, en voyant ma mine déconfite. 
Quand je
 dis que nous sommes meilleures amies et que nous ne nous sommes jamais 
éloignées l'une de l'autre en dépit des événements et des circonstances 
de la vie... Je pense que Jennifer est LA personne qui me connaît et qui
 me comprend le mieux.
- Hey! Ma belle... Qu'est-ce qu'il ne va pas? Raconte-moi.
Impossible
 de lui mentir, de lui cacher quoi que ce soit, à Jennifer. Néanmoins, 
elle était la seule personne à qui je pouvais parler de nos problèmes, à
 Nicolas et à moi. J'ai mon cœur à nu. J'en avais grand besoin. Ma 
situation conjugale actuelle me faisait mal. Je voulais aider Nicolas, 
le soutenir dans cette phase à priori difficile pour lui, bien sûr. 
Mais... Ça me peinait... et pas qu'un peu, que Nico ne m'embrasse plus 
avec passion et entrain. Qu'il ne me touche plus. Qu'il ne me caresse 
plus. Qu'il ne me dise plus des mots d'amour. Bref, qu'il ne me désire 
plus.
J'ai fini par craquer: j'ai fondu en larmes. Jennifer m'a prise dans ses bras.
- Célia... Nous allons trouver à ton... à... votre problème. Je te le promets, ma choupette.
Au café, Jennifer n'a rien fait d'autre chose que de me consoler et de me rassurer.
-
 Célia... Tu vas te faire toute belle et tu vas appliquer à la lettre 
les conseils que je vais te donner. Tu vas voir... Nicolas te mangera 
dans la main et il ne pourra pas te résister.
Elle
 a glissé sa main dans mon dos et elle me l'a caressé. Je lui ai souri. 
Elle m'a adressé un clin d'œil, agrémenté d'un sourire. Nos lèvres se 
sont rapprochées et nous nous sommes échangées un tout petit baiser sur 
la bouche. C'est un rituel que nous avons depuis le collège. Mais ça n'a
 rien d'amoureux ou de sexuel. Un truc de copines, simplement.
Ce
 café pris avec ma meilleure amie m'a fait le plus grand bien. C'était 
précisément ce dont j'avais besoin. Jennifer répond toujours présente 
quand ça ne va pas pour moi. Et dans l'autre sens, Jenn' sait qu'elle 
peut compter sur moi. Quand je suis rentrée à la maison, mes problèmes 
conjugaux, intimes avaient beau être toujours présents dans mon 
esprit... J'avais retrouvé de l'espoir grâce aux conseils que ma 
meilleure amie m'a donnée. Grâce à elle, j'avais de nouveau le sourire 
aux lèvres. Quand je suis rentrée à la maison, j'avais hâte que Nicolas 
revienne. Parce que j'avais envie, plus que tout, qu'il fasse 
connaissance avec Célia. La nouvelle, l'autre... Célia. Célia, la 
masseuse. Célia qui prendrait soin de lui. Célia qui serait dévouée à 
son bien-être... et à son plaisir. Oh... oui. Quand je suis rentrée à la
 maison, je n'ai pas perdu de temps. Je suis allée direct' dans la salle
 de bains et j'ai pris une douche qui m'a fait le plus grand bien. 
Le
 fait de sentir l'eau qui coulait sur mon corps, le fait de sentir la 
mousse de mon gel douche couvrir et recouvrir le moindre millimètre 
carré de ma peau, ça m'a permis de me détendre encore un peu plus. Je ne
 faisais plus qu'un avec l'eau et la mousse. Malheureusement, si je puis
 dire, l'heure tournait et il fallait que je continue de me préparer 
pour la surprise que je voulais réserver à mon compagnon. Mais... J'ai 
suivi à la lettre les conseils que ma meilleure amie m'a donnée. Je me 
suis regardée dans la glace. Le miroir me renvoyait le reflet d'une 
jeune femme qui avait le sourire, d'une femme qui avait un côté sauvage 
parce que l'eau coulait le long de son corps. Cette femme qui se 
trouvait en face de moi, je l'avais trouvée sensuelle et elle me donnait
 envie, perso. Cette femme... C'était moi.
J'ai
 pris mon temps pour me faire belle. Pour être... sexy, à vrai dire. Je 
mourais d'envie que Nicolas me dévore des yeux. Qu'il soit dans 
l'incapacité de me résister. Qu'il me mange dans la main, en définitive.
 Et j'allais me donner les moyens pour parvenir à mes fins. C'était 
clair, net et précis pour moi, cet objectif.  Je me suis donc emparée de
 mon lait hydratant à la rose et je me suis massée le moindre millimètre
 carré de mon anatomie avec. Pendant que mes mains passaient, 
repassaient sur mon corps, je me suis imaginée que c'étaient celles de 
mon homme. J'ai fermé les yeux et je me suis touchée, caressée tout en 
douceur. C'était tellement... bon, tellement érotique. Ça l'aurait été 
d'autant plus si c'étaient les mains de mon mec. Ce n'était que partie 
remise. Si je voulais lui donner l'envie de me toucher... de me 
caresser... de faire l'amour avec moi... que l'on se retrouve... Alors, 
il ne fallait pas... surtout pas... que je néglige mes préparatifs. Le 
moindre geste, la moindre sensation, la moindre émotion, je me suis 
concentrée dessus. Nicolas avait beau ne pas être là, à mes côtés... 
J'ai en fait redécouvert une sensualité. MA sensualité.
Ensuite?
 Ensuite, je me suis brossée les dents. Je me suis passée un coup d'eau 
fraîche sur le visage afin de rafraîchir mon teint. Je me suis une fois 
de plus regardée dans la glace: l'eau coulait sur ma figure. Ça et mes 
cheveux emmêlés qui séchaient petit à petit, ça me donnait un côté 
sauvage, je trouvais. Ça aurait pu plaire à Nicolas, cette coiffure de 
sauvageonne, mais... J'avais d'autres idées en tête. Encore une fois, 
Jennifer m'a été d'une aide précieuse. Et à ce moment-là, devant le 
miroir de notre salle de bain, même avec ma crinière qui était en 
désordre, j'avais voulu me rendre compte par moi-même de ce que nous 
avions parlé avec ma meilleure amie, de ce qu'elle m'avait montré. Mes 
cheveux bruns, attachés comme une queue de cheval mais orientée sur le 
côté. Une fleur dans les cheveux: une fleur exotique, comme celles que 
portent dans leurs chevelures les femmes du Pacifique, les vahinées. 
Bien sûr, c'était irréalisable étant donné l'état de ma coiffure à 
l'instant-t. Mais... Vu ce que j'avais essayé, ce que je voyais...  Ça 
avait du potentiel... et ça me plaisait. Je me suis... hasardée à me 
contempler, tout entière. Je souriais à mon reflet, je me suis amusée à 
lui faire la moue. Au plus profond de moi, j'étais convaincue que Nico 
ne me résisterait pas...
Au plus profond de moi, j'en avais la conviction: ça se passerait bien.
Nicolas
 a des soucis au bureau? Je ne sais que trop bien que l'on ne résout pas
 tout avec de l'érotisme, de la sensualité et du sexe. Mais... Ces trois
 ingrédients... Ils font partie de l'identité de la femme que je suis 
devenue, au fil des années. Ils coulent dans mes veines. Je me 
sentais... J'ÉTAIS toute fofolle. J'avais confiance en moi. J'écoutais 
mon coeur.  J'écoutais ma sensualité. J'écoutais mes désirs. Mais... 
Qu'est-ce qu'il en était de Nicolas? J'en étais au chapitre des 
interrogations, moi. Nicolas était... distant, depuis un petit moment. 
Sa sensualité avait disparu. Je ne le reconnaissais plus. Qu'est-ce 
qu'il s'est passé, pour que l'on en arrive là? Moi, c'était clair, net, 
précis: j'avais l'intention de remettre les points sur les i. Tout de 
Nico me manquait.: la suavité et la chaleur de sa voix, la virilité et 
la puissance qu'il pouvait déployer avec son corps. Ses baisers et ses 
caresses. L'érotisme et la sensualité dont il était capable de se parer,
 au lit. Malgré nos soucis de couple, intimes, j'étais toujours aussi 
amoureuse de lui que lorsque nous nous sommes connus, à la fac. Ça, 
c'était une évidence pour moi. Et quand il reviendrait à la maison, je 
voulais qu'il le voit, qu'il le comprenne, ça. Je me répète, mais... 
J'avais envie qu'il ne me résiste pas. Je voulais qu'il me mange des 
yeux, qu'il me mange dans la main. Je ne me lassais pas de me sentir 
comme je me sentais. Je me sentais fofolle, j'étais un feu follet. Le 
désir avait définitivement pris possession de moi; C'en était fait de 
moi. Ni plus, ni moins. J'avais beau être dans mes préparatifs... 
J'attendais avec impatience le retour de Nicolas. Cette seule, simple 
mais émoustillante pensée avait suscité chez moi, en moi, un regain de 
mon excitation.
Je ne faisais qu'un avec la chair de poule qui
 s'était mise à recouvrir mon corps. Je ne faisais qu'un avec les 
stimuli et les petites décharges électriques qui prenaient possession de
 mon corps. J'aimais ça... Mais qu'est-ce que j'aimais ça... C'était 
délicieux. Et je savais que ce n'était que le début! Parce que... Quand 
Nico serait de retour à la maison... Ma sensualité serait exaltée, 
exacerbée. Je ne serais plus qu'une petite chose perdue. LA petite chose
 perdue de Nicolas. Et si tout marchait comme je l'espérais, je ne 
ferais plus qu'un avec l'homme que j'aime et dont j'avais plus que tout,
 plus que jamais envie. Perdue dans mes lubies sensuelles et coquines, 
j'ai toutefois réalisé, pris conscience que l'heure tournait. Si je 
voulais que ma surprise soit un succès total, je devais continuer de 
m'en donner les moyens. Ça a été ainsi que je me suis rendue vers mon 
dressing afin de chercher ce que j'allais porter...
Une
 fleur dans mes cheveux, un peu de maquillage sobrement sur mon visage: 
je souriais, encore et toujours, de plus belle, à mon reflet dans le 
miroir. Mes cheveux étaient lâchés, mais avec cette espèce de queue de 
cheval orientée à gauche. J'avais tellement... chaud.
Là, 
c'est sûr! Le désir m'avait pris définitivement pris au corps et c'en 
était fait de moi, plus que jamais. Je portais sur moi un body noir en 
dentelle et au décolleté plongeant qui mettait en valeur ma belle 
poitrine en poires. Je ne portais qu'un shorty en dentelle noir et 
blanc, en bas. Mes intentions étaient claires, avec toute cette lingerie
 fine dont je m'étais vêtue: je voulais en mettre plein la vue à mon 
homme. Quand il me verrait, j'espérais que ma lingerie fine ET mon 
langage corporel auraient l'effet escompté. À l'instant-t, alors que 
j'attendais... impatiemment... Nicolas, pour ma part, j'y avais 
confiance, en mes sous-vêtements, en mon attitude coquine. Mes 
intentions étaient claires, nettes, précises. Je frapperais dès que mon 
homme rentrerait, à peine eusse t-il seulement le temps de franchir le 
pas de la porte pour rentrer chez nous et la fermer, la porte. Oh... 
non. Le toucher, les caresses de Nico me manquaient. Tellement. Il 
n'était juste pas question de laisser la situation se détériorer une 
journée de plus. J'étais déterminée et j'étais plus que jamais prête à 
frapper. J'avais le rouge aux joues... et le feu au cul. Je ne le savais
 que trop bien. Il ne me restait plus qu'à l'attendre, mon homme...
Je
 n'ai pas eu beaucoup à l'attendre. Mon cœur a fait des bonds lorsque 
j'ai entendu la clé dans le mécanisme de la porte, lorsque j'ai vu la 
clenche s'abaisser. EN-FIN! Nicolas était de retour à la maison! Et dès 
qu'il est rentré à l'intérieur, je ne lui ai laissé ni le temps ni la 
possibilité de se relâcher. En réalité... Je ne lui ai pas laissé la 
moindre chance. La situation avait suffisamment duré comme ça. En me 
rapprochant de lui, la vue de ses traits durs et sévères m'a fait mal au
 cœur. Je lui ai adressé mon plus beau sourire. Avec des gestes lents et
 sensuels, en prenant mon temps, j'ai dénoué sa cravate et j'ai 
déboutonné sa chemise. Simultanément, j'ai moulé mes lèvres sur les 
siennes et j'ai tout mis de mon amour et de mon désir pour mon compagnon
 dans ce baiser.
J'ai fait s'asseoir 
Nicolas après l'avoir intégralement déshabillé avec sensualité dans le 
salon. Inutile de préciser que je m'en suis donnée à coeur joie et que 
cette tâche à été toute sauf désagréable. Oh... non. J'ai été douce et 
je n'ai rien brusqué, que ce soit dans mes gestes, que ce soit dans mes 
paroles. Force a été de remarquer et ça, ça a été étonnant d'ailleurs, 
compte tenu de notre situation de couple depuis un moment, que Nicolas 
n'a opposé au-cune résistance. Il s'est laissé faire. Je ne savais que 
trop bien ce que je faisais. Je n'avais pas besoin de focaliser mon 
attention sur mes doigts qui mettaient Nico à nu, petite touche par 
petite touche. J'ai braqué mes yeux marrons dans ceux de mon homme, eux 
aussi marrons.
À l'oreille, je lui ai susurré, murmuré des 
mots d'amour, d'autres mots plus... osés, plus... audacieux. Sensuels, 
quoi. Des mots où je lui ai parlé de mon amour et de mon désir pour lui.
 Des mots où je lui révélais mon envie de lui, où je lui ai avoué qu'il 
me manquait, sans détour. Puis, je me suis emparée de ses deux mains et 
je les ai posées sur mon corps. Je voulais qu'il les redécouvre, mes 
formes et mes courbes. Je voulais qu'il se l'approprie, ma lingerie fine
 en dentelle noire. Je voulais lui redonner envie de moi. Jusqu'à ce 
qu'il revienne, je me suis attelée à lui préparer la plus émoustillante 
des surprises. Le moins que l'on puisse dire, ça a été que Nicolas ne 
m'a pas résisté. Les yeux dans les yeux, mon mec s'est engaillardi et je
 l'ai laissé me toucher, me peloter autant qu'il en avait envie. Je 
voulais lui faire oublier tous ses soucis. Et... À ce que je voyais, à 
ce que je sentais, ça semblait en prendre tout droit le chemin...
Ça
 me faisait un je-ne-sais-quoi de voir, de sentir Nicolas reprendre du 
poil de la bête. À vrai dire, ça m'excitait. Et pour tout dire... J'en 
mouillais mon sous-vêtement. Parce que j'assistais en spectatrice 
privilégiée... et en actrice principale à la résurrection sensuelle, 
charnelle, coquine de l'homme que j'aime. De l'homme de ma vie. Je n'ai 
pas su si c'était dû à la chanson qui résonnait en arrière-fond, mais...
 "Pour que tu m'aimes encore" de Céline Dion ne paraissait être un choix
 approprié, judicieux, à l'instant-t. À travers cette chanson, j'ai eu 
envie de faire comprendre à mon homme à quel point il me manquait. Et...
 Je voulais lui montrer que j'étais prête à tout pour le reconquérir, 
pour lui redonner envie de moi. Et ni une, ni deux, j'ai mis mes menaces
 à exécution. J'ai fait s'allonger Nicolas sur le dos. Qu'est-ce qu'il 
était beau, ainsi paisiblement installé sur notre canapé. Un véritable 
appel au crime... et aux plaisirs de la chair, son corps! À plat 
ventre,  Nico était ma chasse gardée, dans ma ligne de mire. Je ne 
portais plus que mon shorty noir en dentelle. Je me sentais... J'ÉTAIS 
sexy. Je me suis faite toute douce. J'ai délicatement laissé glisser le 
bout de mes doigts sur la peau de son dos. Je voulais que ce soit 
agréable pour lui, plus que tout. J'ai entendu Nicolas soupirer de 
plaisir. Ça m'a fait sourire. J'étais la plus heureuse, la plus fière 
des femmes sur Terre à ce moment-là. Je me suis emparée de l'huile de 
massage que j'avais laissé à ma disposition sur la table basse du salon 
et je m'en suis versée une noisette plutôt généreuse dans la paume de ma
 main. J'ai commencé à masser avec amour l'homme que j'avais dans la 
peau et qui m'avait manqué. L'homme dont j'avais envie, plus que tout.
Mes
 mains allaient et venaient sur la colonne vertébrale de mon homme. 
Elles allaient et puis elles venaient. En confiance, en paix, jeune et 
sexy, j'ai commencé à faire frotter mon corps sur le sien. Je n'arrivais
 plus du tout à faire taire mes ardeurs et à vrai dire, je n'en avais 
pas la moindre intention. Ça m'a fait un je-ne-sais-quoi d'entendre mon 
chéri ronronner de plaisir sous l'effet de mes caresses. Et vu que la 
peau de Nicolas était imbibée d'huile, je me suis d'autant plus mise à 
lui faire redécouvrir la rondeur et la fermeté de ma poitrine. Puis, 
j'ai relâché mon étreinte et j'ai demandé à mon mec de s'allonger sur le
 dos. Et là... J'ai vu l'effet que je lui faisais...
Nico 
bandait comme ce n'était pas permis. Toujours en shorty, toujours à 
califourchon, les mains moites d'huile, je me suis saisie de son 
érection prometteuse... et appétissante. Sa queue était luisante et elle
 me donnait envie. Je l'ai prise en main et je l'ai branlée. De tous 
petits mouvements, pour commencer. Puis, je me suis presque allongé sur 
lui et j'ai collé mes seins contre son membre. Je suis allée et je suis 
venue. Je suis allée et puis je suis venue. Je l'ai aussi masturbé 
ainsi. Je me suis penchée sur lui, comme si j'allais l'embrasser et j'ai
 braqué ses yeux dans les siens. 
- Mon amour... Oublie le bureau. Oublie les dossiers. Oublie tous ces soucis sans importance. Je... suis... là. Je t'aime.
- Célia... Ma petite coquine... Je sais pas ce que je ferais sans toi.
J'étais
 toute mouillée. Ses mots, à eux seuls, m'ont rendue toute chose. Mon 
shorty en est tombé par terre. Bon d'accord... J'ai... facilité et... 
accéléré le cours des événements. Toujours était-il que mon 
sous-vêtement était détrempé lorsque je l'ai touché quand il est arrivé à
 mes pieds. Je me suis installée sur le dos et j'ai écarté 
outrageusement les jambes. De la sorte, j'ai invité Nicolas à me 
pénétrer. Il s'est allongé sur moi et il a commencé à me faire l'amour. 
Il s'est penché et sa bouche s'est emparée de mon sein droit. J'ai fondu
 sous ses caresses. J'en ai gémi de plaisir. J'en ai soupiré de bonheur.
 Enfin... Nous nous étions retrouvés, charnellement. Nous étions de 
nouveau corps et âme, tous les deux. C'était tellement... bon.  Je me 
suis caressée les seins pour décupler mon plaisir. Sur le dos... En 
levrette, à quatre pattes... En cuillières... En Amazone, à 
califourchon.... Je me suis entièrement donnée à Nicolas.
On a
 fini en 69. Lui, il me léchait. Moi, je le suçais et je le branlais. 
Sous l'effet des lèvres et de la langue de Nico, j'ai explosé dans un 
orgasme qui m'a fait perdre les pédales, qui m'a mis les esprits sans 
dessus dessous. Alors, j'ai voulu lui rendre la monnaie de sa pièce. 
J'ai continué à le masturber.  Je l'ai branlé de tous mes forces, tout 
en me remettant tout doucement de mon orgasme dévastateur. Au bord du 
jouir, au paroxysme du plaisir, il a plié et il a fini par rompre. Dans 
un râle viril, purement masculn de plaisir, à réveiller les morts, il a 
éjaculé dans mon poing.
- Je... Je t'aime, Célia. Si fort.
- Mmmh... Je t'aime, Nicolas. Passionnément. À la... folie.
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